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Comment l'ANDRA et Pierre & Vacances Center Parcs ont mieux valorisé leur IT auprès des métiers

Comment l'ANDRA et Pierre & Vacances Center Parcs ont mieux valorisé leur IT auprès des métiers
Pierre-Yves Fauroux (ANDRA, à droite) et Sébastien Noulot (PVCP, à gauche) ont témoigné lors de la conférence CIO « Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI ».
Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°151 !
Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI : un enjeu de performance

Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI : un enjeu de performance

DG, DAF et métiers attendent de la DSI une nette amélioration de son rapport qualité/coût. Ce sujet était le thème de la la conférence CIO à Paris le 5 décembre 2017 « Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI : la performance IT prouvée à la DG et aux métiers ».Du groupe Total au Ministère de...

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Sur la conférence CIO à Paris le 5 décembre 2017 « Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI : la performance IT prouvée à la DG et aux métiers », Pierre-Yves Fauroux (ANDRA) et Sébastien Noulot (PVCP) ont témoigné sur la table ronde « Développer la valeur d'usage à l'ère digitale ».

PublicitéRéduire les coûts, c'est bien. Développer la valeur de l'IT pour les métiers, c'est mieux. Et démontrer sa valeur aux métiers, c'est l'idéal. La table ronde « Développer la valeur d'usage à l'ère digitale » qui se déroulait lors de la conférence CIO « Améliorer le rapport qualité/coût de la DSI » le 5 décembre à Paris a précisément abordé ces sujets. Elle réunissait Pierre-Yves Fauroux (Architecte des SI à l'ANDRA, l'Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) et Sébastien Noulot (Responsable du datacenter de Pierre & Vacances Center Parcs, PVCP).
Les deux témoins proviennent de secteurs très différents. Pierre & Vacances Center Parcs (PVCP) est un acteur de l'immobilier touristique au sens large, des appartements meublés courts séjours aux centres de loisirs en passant par de l'immobilier de station touristique. L'Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) gère tous les déchets radioactifs des grands producteurs (centrales nucléaires, médecine nucléaire, centres de recherche...) mais récupère aussi les objets radioactifs qui pourraient encore traîner chez des particuliers, dans des greniers, datant d'avant les législations restrictives.

Superviser pour garantir un niveau de service aux métiers

Pour suivre le service fourni par la DSI et l'optimiser en fonction des besoins métier particulier, PVCP a mené une logique classique : celle d'installer des indicateurs clés de performance et une supervision adaptés. « Notre plate-forme de supervision permet de superviser l'ensemble de notre système d'information et nous permet de remonter des indicateurs autant techniques (espace disque disponible...) que fonctionnels, étant donné que le groupe possède énormément d'applications métiers très spécifiques » a précisé Sébastien Noulot. Les points de supervision sont remontés dans des tableaux de bord.
En tout, il y a plus de 10 000 indicateurs. Un module greffé sur la supervision permet de créer des tableaux de bord spécifiques destinés au métier pour que ceux-ci comprennent l'état du respect des niveaux de service. Comme Sébastien Noulot a insisté, « de façon compréhensible (ou du moins on essaye...) ». Il peut y avoir des différences entre un KPI fourni et le ressenti de l'utilisateur. Dans ce cas, le KPI est modifié après une discussion lors d'une réunion commune entre l'IT et le métier concerné. Une demande de KPI ou d'évolution du SI sera géré au travers d'un classique système de ticketing. L'essentiel est d'objectiver la performance de la DSI. La relation entre les métiers et la DSI a été facilitée par la création de ces indicateurs accessibles au métier.

Développer pour les métiers en low-code

Pour répondre aux besoins exacts du métier, là aussi très spécifiques, l'ANDRA a opté pour la multiplication de petites applications en mode low code. « Nous avions à gérer plus de deux cents formulaires » a ainsi explicité Pierre-Yves Fauroux. Les formulaires les plus utilisés ont donc été remplacés par des micro-applications, notamment pour améliorer l'intégration des données saisies dans les logiciels, notamment le PGI. Mais pas seulement. Ces outils ont également permis de mieux gérer le workflow de traitement et réaliser des traitements. Pierre-Yves Fauroux a décrit : « notre plate-forme K2 est interfacée avec Active Directory, SAP, Outlook, la base open-data publique des SIRET... »
L'application phare ayant bénéficié d'un tel développement est celle de traitement des factures fournisseurs. Pierre-Yves Fauroux s'est réjoui : « à partir du moment où la facture est numérisée et entrée dans SAP, le comptable lance l'application en indiquant juste le numéro de référence de la facture et elle permet de retrouver toutes les pièces associées (bon de commande, prescripteur...) pour faciliter le traitement et le circuit de validation. Une fois que tous les intervenants ont validé la facture, elle revient chez le comptable qui n'a plus qu'à appuyer sur un bouton pour débloquer les paiements, clôturer les soldes, etc. dans SAP, tout étant automatisé au maximum. » La surcouche digitale permet ainsi de mieux valoriser le PGI et d'en faciliter l'usage en automatisant au maximum celui-ci. Le nombre d'applications est d'ailleurs en croissance, pour répondre à toujours plus de besoins métiers en diminuant les tâches sans valeur ajoutée. Une demande initiale est toujours nécessaire mais, ensuite, il y a du « semi-agile » avec quelques itérations. Le développement est strictement interne précisément pour ajuster les développements facilement, parfois avec des travaux de quelques heures.

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