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Benoît Raffin-Peyloz (Caisse d'Epargne HdF) : « nous voulions un outil permettant aux métiers de manipuler les données »

Benoît Raffin-Peyloz, Directeur Data & Etudes de la Caisse d’Epargne des Hauts-de-France, a constaté un net gain de temps sur les traitements répétitifs.

La Caisse d'Epargne des Hauts-de-France a choisi la solution Alteryx pour que les métiers gagnent en autonomie dans la manipulation des données. Cette plate-forme vient s'ajouter aux outils communs à toutes les caisses en permettant des traitements plus performants qu'avec des outils bureautiques.

PublicitéLe groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne) bénéficie d'un SI géré par un GIE informatique. Celui-ci fournit un socle commun aussi bien applicatif qu'en termes d'infrastructures. Mais, des solutions informatiques locales sont parfois mise en oeuvre dans un établissement pour répondre à des besoins particuliers. C'est le cas à la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France où le décisionnel commun a ainsi été enrichi avec une solution informatique locale, Alteryx (logiciel d'Extraction, Transformation et Chargement des données), qui est aujourd'hui regardée par d'autres entités du groupe.

Au niveau communautaire, les caisses disposent pour le traitement et l'analyse de données d'outils tels que SAP Business Objects ou des logiciels bureautiques (Excel, Access...) . « Les solutions à notre disposition ne répondaient plus à nos besoins » constate Benoît Raffin-Peyloz, Directeur Data et Etudes à la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France.

Une installation dans les directions locales

Alteryx est mis à disposition sur le poste de travail des utilisateurs des sièges (Amiens, Lens et Lille). Un serveur a également été installé pour automatiser les traitements de données répétitifs et chronophages. «C'est un ETL à la portée de n'importe quel utilisateur métier » juge Benoît Raffin-Peyloz. Il ajoute : « l'outil est dans une approche agile. Le traitement de données est construit étape par étape dans une logique similaire au « Mind Mapping » et on peut suivre le résultat de chaque étape de transformation de la donnée. Cela permet de détecter et analyser aisément les anomalies... ».
Dans 80 % des cas, Alteryx est utilisé pour préparer les données, les combiner et les manipuler. « C'est le coeur de nos usages » indique Benoît Raffin-Peyloz. Mais l'outil sert aussi à des études spatiales : zones de chalandises des agences, etc... Bien entendu, certains usages concernent le reporting et la création de documents publipostés. Enfin, un nouveau type d'usage est en cours de test : la Datascience.

Des avantages indéniables

Le premier gain constaté par la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France est simple à mesurer : le temps passé à réaliser des traitements répétitifs. Des rapprochements de données et des traitements de type tableau croisé dynamique sous Excel étaient, par nature, très manuels, avec de nombreux copier-coller. Avec Alteryx, le process d'intégration peut être fixé une bonne fois pour toutes (avec possibilité de modification) et automatisé. Benoît Raffin-Peyloz prend un exemple : « le service contentieux doit réaliser des tableaux de bord réglementaires mensuellement. Ceux-ci sont basés sur des données de l'environnement décisionnel mais aussi sur des fichiers Excel... Auparavant, chaque mois, il fallait plus d'un jour pour réaliser ce reporting. Désormais, grâce à l'automatisation du processus avec Alteryx, il ne faut plus que quelques minutes. »
Cet outil est entre les mains des métiers et c'est là un point essentiel pour la banque. « Il n'est pas nécessaire de connaître le SQL ou tout autre langage, l'utilisation de l'outil suppose un niveau d'expertise comparable à l'usage d'Excel, au contraire d'autres outils sur le marché » se réjouit Benoît Raffin-Peyloz. La logique de « Mind Mapping » facilite grandement la lisibilité et la compréhension du traitement des données. « Cela permet de réduire le risque opérationnel en cas de reprise d'un traitement par une autre personne » souligne Benoit Raffin-Peyloz.

PublicitéSimple mais puissant

Même si l'outil est simple d'emploi, il demeure puissant. « Sur un simple PC, nous pouvons traiter des dizaines de millions de lignes » se réjouit Benoît Raffin-Peyloz. Cette capacité est évidemment bien supérieure à ce que l'on peut faire dans Excel ou Access. Et les utilisateurs finaux peuvent mixer diverses sources (bases de données centrales, Excel, extranets...) ou corriger à la volée les données.

Les fonctionnalités avancées ont, enfin, séduit la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France. Outre la capacité à réaliser des études spatiales grâce à l'intégration de la cartographie de Tom-Tom, Alteryx opère des reportings exportables (PDF, XLS...) et de la Data Science en langage R.