ASL Airlines embarque Rubrik pour sa sauvegarde

La compagnie aérienne ASL Airlines a eu plusieurs vies et son DSI a suivi les évolutions de l'infrastructure IT avec un oeil attentif sur les technologies innovantes. En matière de sauvegarde, il a fait le choix de Rubrik pour la performance et la robustesse.
PublicitéDans le monde très concurrentiel des compagnies aériennes, ASL Airlines est un cas à part. Elle a eu plusieurs vies en démarrant son activité il y a 30 ans, sous la marque mythique Aéropostale, devenue ensuite Europe Airpost avant de se renommer ASL Airlines en 2008 (filiale de la firme irlandaise ASL Aviation). La compagnie comprend deux activités, le cargo et le transport de passagers (vols de loisir et VIP). La première est la plus importante (90% de l'activité) avec des localisations en Europe, Asie et Afrique du Sud. Ses clients se nomment FedEx, UPS, DHL, La Poste ou plus récemment Amazon et Alibaba. Au total, la société affrète 150 avions et comprend 3000 salariés (dont 2200 pilotes). Le chiffre d'affaires est en forte croissance sur 10 ans en passant de 250 millions d'euros en 2008 à 1,1 milliard d'euros en 2018 (incluant le rachat de TNT Airways).
Virtualisation, convergence et cloud
Et pendant ces 10 ans, l'IT de la compagnie aérienne a subi pas mal d'évolution assure Fabrice de Biasio, DSI du groupe. A son arrivée en 2008, « il n'y avait pas de SI dédié, donc le premier objectif a été de tout créer avec un focus initial sur le réseau ». Le dirigeant a choisi de partir sur du « full Cisco », puis a été séduit par les solutions de Palo Alto. En 2009, la société basée en Irlande a souhaité créer un SI groupe avec la création de salles informatiques à Dublin. « Nous étions en dual site séparé de 2 km en fibre avec des serveurs X series d'IBM et une gestion du stockage avec Datacore », se souvient le dirigeant. Un investissement sur 3 ans mais coûteuse « environ 50 000 euros par an », précise-t-il.
D'où la migration progressive vers des solutions de convergence, en l'occurrence Pureflex d'IBM. Pendant cette période, ASL Airlines a choisi de se convertir à la virtualisation avec VMware en disposant d'un parc de 150 VM. Elle a aussi adopté du VDI (via Horizon de VMware) et a été confrontée à un problème de performance, « une session Windows mettait 2 à 3 minutes pour s'ouvrir », constate Fabrice de Biasio. Ce dernier a rapidement montré son intérêt pour la solution Nutanix afin d'accélérer le VDI.
En 2014-2015, une réflexion est menée pour ne plus avoir de salles IT et de les basculer sur des datacenters d'Equinix. Lors de cette migration, la société a supprimé son équipement Pureflex au profit du cluster Nutanix. En terme de capacité, elle avait à l'époque 50 To pour 400 VM, « aujourd'hui, nous sommes à 100 To et 500 VM », explique Fabrice de Biasio. Le cloud est maintenant de mise en s'appuyant sur Azure, Amazon et AWS.
Performance sur la sauvegarde
La partie sauvegarde a suivi les différentes étapes d'évolution du SI. « Au début il y avait de tout, de la bande avec de l'archivage via Iron Moutain, du DAT, ... Puis nous avons rationalisé le backup sur des disques durs à travers la solution i365. Pour avoir un backup redondé, nous avons choisi de sauvegarder également sur Amazon Glacier », observe Fabrice de Biasio. En 2012, l'arrivée de Veeam a changé la donne pour sauvegarder l'ensemble des VDI et des VM. Mais à la fin 2016, « on a vu Rubrik avec une technique novatrice un peu comme Nutanix », se souvient le DSI.
PublicitéPourquoi ce choix, « Veeam était surtout sur Windows. Or cet environnement est très attaqué avec le risque de perdre des sauvegardes », souligne le responsable. Par ailleurs, il a été séduit par « une vitesse de sauvegarde deux à trois fois plus rapide qu'avant et une restauration véloce». Veeam a été écarté au profit de Rubrik à la fin 2017 et le DSI a également réduit sa dépendance à AWS Glacier en testant l'offre Google Coldline jugée moins cher. Concrètement, ASL Airlines a pris deux appliances Rubrik, la première est d'une capacité de 90 To en France et la seconde de 10 To en Irlande. « Aujourd'hui, le taux de remplissage est de 60% » avoue Fabrice de Biasio. Pour l'intégration, il a été épaulé par la société S-Cube. Il salue par ailleurs le support de Rubrik « très réactif » et il résume avec humour sa relation avec le fournisseur, « sa devise est IT Never sleep, mais au final depuis que j'ai Rubrik je dors mieux ! ».
Des besoins pour le futur
Content de son choix, le DSI reste néanmoins aux aguets des évolutions de Rubrik. Parmi ses souhaits, il y a « le backup de la solution Office 365 ». C'est une forte demande reconnaît Lionel Meoni, Sales Engineering Manager de Rubrik. Une offre va être lancée à la fin février avec dans un premier temps la sauvegarde des mails et du calendrier, la partie collaborative (SharePoint ou Teams) arrivera par la suite.
Autre évolution scrutée, « la possibilité d'utiliser Rubrik pour la reprise d'activité en cas de sinistre », précise Fabrice de Biasio. « Aujourd'hui ce n'est pas le cas et nous regardons avec intérêt la solution Zerto », ajoute-t-il. Rubrik devrait pouvoir répondre avec un module nommé Appflows avec « une gestion plus granulaire des données ». Une orientation satisfaisante pour le DSI qui salue par la même occasion « le fait d'aller au-delà de la simple sauvegarde des données pour aller vers une plateforme de gestion des données ».
Article rédigé par

Jacques Cheminat, Rédacteur en chef LMI
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