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Arkema opte pour un décisionnel agile dans le cloud public

Arkema opte pour un décisionnel agile dans le cloud public
Bertrand Seve, responsable infrastructure et datacenters chez Arkema, a témoigné lors d’un atelier à la Convention USF le 10 Octobre 2018.

L'USF (association des Utilisateurs SAP Francophones) a organisé sa Convention à Lyon les 9 et 10 octobre 2018. Arkema y a témoigné de son projet BI sur le IaaS d'AWS.

PublicitéLe chimiste Arkema réalise un chiffre de 18 milliards d'euros dans le monde. Son ERP SAP est organisé en deux plaques (Amériques et Europe) et une instance unique SAP BW est utilisée pour le décisionnel. Le groupe dispose en tout de 2000 serveurs répartis dans deux datacenters en Europe et deux autres aux USA. Mais la logique du groupe est le « cloud first », d'où une intention de migrer autant que possible dans le cloud les applications en cas d'évolution. Bertrand Seve, responsable infrastructure et datacenters chez Arkema, a témoigné lors d'un atelier à la Convention USF le 10 Octobre 2018 à Lyon.

Arkema recherche dans le cloud une dimension « as a service ». L'objectif est bien de gérer les infrastructures « à la demande » et de les développer aisément en fonction de la croissance des besoins métiers. Si Microsoft Azure est employé sur d'autres projets, ce fournisseur a été jugé peu mature pour un déploiement SAP à l'époque du choix. Depuis, des progrès auraient été accomplis. AWS, quoiqu'il en soit, bénéficiait d'un partenariat de près de dix ans avec SAP ainsi que de nombreuses références.

Une maîtrise parfaite des coûts et des délais

Le choix d'AWS s'est donc naturellement imposé. De plus, l'idée étant d'accroître progressivement la part du cloud dans l'infrastructure, ce choix permettait aussi une meilleure maîtrise des coûts en mutualisant avec des projets au-delà de la BI et même au-delà de l'ERP. Pour le projet BW, le besoin était de 512 Go RAM mais AWS offre une capacité à aller jusqu'à 16 To en toute agilité. Mais ce n'était pas là les seuls arguments en faveur d'AWS. Arkema a aussi apprécié une limitation claire des responsabilités entre AWS et Arkema, point qui est moins net sur d'autres clouds. Enfin, AWS perlet une localisation garantie des données en Europe avec un choix du datacenter, en l'occurrence celui de Paris.

Pour mener son projet, Arkema s'est appuyé sur l'intégrateur Teamwork. Le chimiste a apprécié que ce cabinet dispose de compétences à la fois AWS et SAP pour faire dès le début les bons choix d'options et d'architectures. Ce choix s'est révélé payant. En effet, Arkema a imposé un planning très serré de dix semaines entre la prise de décision et le démarrage : au-delà, une nouvelle année de maintenance aurait été nécessaire sur l'ensemble de l'ancienne architecture « on premise ». Et Teamwork a réussi le pari. Autre motif de satisfaction d'Arkema : une réelle expertise dans une approche FinOps qui a évité les mauvaises surprises financières. Les prévisions budgétaires ont été strictement respectées.

Le choix de la simplicité et de la performance

Pas soucis de simplicité, Arkema a fait le choix d'un redéveloppement from scratch de l'hyper-cube et des rapports migrés. De la même façon, le chimiste a utilisé BW sur Hana (donc BW ECC 6 avec une base de données Hana) et non BW/4 Hana. Cela dit, seule une partie des rapports (et donc des utilisateurs) a été pour l'instant migrée. La nouvelle plate-forme est cependant commune à tous les sites Arkema, sans distinction de plaque continentale.

PublicitéD'un point de vue sécurité et réseaux, le cloud AWS est considéré comme une extension des datacenters propres. Le choix d'Arkema s'est également porté sur du IaaS en « infrastructure as a code ». Le chimiste a donc déployé des instances EC2 et peut en déployer aisément autant que nécessaire à la demande très rapidement grâce à cette approche par le code. Ce sont donc bien toutes les promesses d'industrialisation faites par le cloud qui sont tenues.

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