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Stockage flash chez Hop! : plus cher au catalogue, moins cher en TCO

Stockage flash chez Hop! : plus cher au catalogue, moins cher en TCO
Ludovic Kervella, responsable de la production IT chez Hop!, a préféré une refonte complète de l’infrastructure de stockage.

Devant renouveler son infrastructure de stockage, la compagnie aérienne Hop! a choisi la solution de stockage flash de Pure Storage.

PublicitéIssue de la fusion de Regional Airlines, Brit-Air et Airlinair, la compagnie aérienne Hop! appartient au groupe Air France-KLM. Le système d'information commercial est entièrement opéré par la maison-mère mais, à l'inverse, Hop! gère la totalité de son exploitation tant du point de vue métier que système d'information. La notion d'exploitation intègre la maintenance des appareils, la planification des équipages et des vols ainsi que la gestion des vols eux-mêmes. Face à une double problématique de fin de garantie et de saturation de l'existant, Hop! a dû revoir son stockage. Plutôt que d'opter pour une évolution permettant un remplacement progressif, la compagnie a préféré une bascule globale, en l'occurrence vers l'offre de stockage de Pure Storage.

Hop! gère deux datacenters sur deux sites distants de cinq kilomètres, autour de Morlaix en Bretagne. Ces deux sites sont en mode actif-actif et, par précaution, le principe est d'éviter en temps normal une saturation supérieure à 50 % afin de permettre une bascule à 100 % sur un seul site en cas de besoin. « Cela arrive régulièrement pour des opérations de maintenance » précise Ludovic Kervella, responsable de la production IT chez Hop!. Si l'infrastructure est globalement virtualisée et vise à être un cloud privé, tout n'est pas encore parfaitement orchestré, résultat du « poids de l'histoire » avec la fusion de trois compagnies. Le stockage était géré classiquement sur des baies EMC. Ludovic Kervella juge celles-ci « robustes mais complexes à gérer, avec des compétences particulières. »

Une remise à plat globale

En 2017, les baies vont arriver en fin de garantie. « Notre idée initiale était de renouveler le stockage en augmentant d'abord les volumes mais les coûts d'accroissement se sont révélés très importants et nous avons donc décidé de remettre en cause globalement notre stockage » se souvient Ludovic Kervella. Il ajoute : « c'est aussi un principe, pour nous, de remettre en cause les choix techniques de façon régulière, pour les adapter et ainsi dégager des ressources pour mener des projets. » En Novembre 2017, la décision est prise de remplacer les 200 disques par une trentaine de supports flash en basculant de 60 à 100 To utiles avec une déduplication 5:1. « Nous supprimons ainsi un risque matériel lié à la mécanique du disque dur traditionnel » souligne Ludovic Kervella.

Malgré tout, ce choix n'était pas évident. Bien sûr, les principaux fournisseurs du marché ont été consultés. Le choix du full flash était plus cher sur catalogue. Mais, d'une part, il y a eu un « bon travail de l'acheteur sur ce dossier », d'autre part le coût de fonctionnement était nettement moindre. Le flash consomme moins d'électricité et l'administration des stockages est nettement plus simple, donc moins consommatrice en ressources humaines. Enfin, Hop! a apprécié « la simplicité de la proposition commerciale ». Là où EMC, HP et NetApp ont remis des propositions de plusieurs pages avec 20 ou 30 lignes d'options, Pure Storage a remis une proposition de trois lignes ! « Outre la disparition du risque mécanique, nous avons donc un vrai gain sur la durée et j'ai aussi apprécié que Pure Storage fasse ce qu'il disait, sans céder à la coutume du dénigrement des concurrents, bien au contraire, ce point étant une des premières remarques que nous nous sommes faites en interne » se souvient Ludovic Kervella.

PublicitéPlus de performance et de simplicité

Comme chacun sait, un point fort du stockage flash est sa performance, notamment en terme d'entrées/sorties. Pour Ludovic Kervella, « cela nous a permis une montée en charge sans perte de performance et de grands gains sur les accès aux bases de données. Surtout, nous avons gagné 30 % sur la fenêtre de sauvegarde, permettant que l'on regroupe toutes les applications dans le stockage centralisé, sans plus aucun serveur ailleurs. » Le point essentiel du bilan du projet se résume en un mot : simplicité. Outre la simplicité d'administration au quotidien, la migration a elle aussi était simple à mettre en oeuvre, avec une bascule à chaud sans coupure de service.

Ludovic Kervella relève : « quand nous avons pris la décision, en novembre 2017, Pure Storage avait peu de références dans des entreprises comparables en France. Nous n'avons donc pas réalisé de visites de clients, ni même de démonstrateur, nous contentant des retours issus du marché américain. » La conduite du projet n'a nécessité que quelques jours de prestation, une mise en ligne à des fins de tests et la mise en production. Celle-ci a eu lieu en janvier 2018, moins de trois mois après la décision d'achat.

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