Stratégie

Schneider parie sur le cloud et les hommes pour sa transformation numérique

Schneider parie sur le cloud et les hommes pour sa transformation numérique
Elizabeth Hackenson, DSI de Schneider Electric veut former ses collaborateurs pour devenir des experts du numérique. (Crédit Photo : IDG NS)

Internet des objets, big data, chatbot, Schneider Electric s'adapte aux évolutions technologiques. La DSI accompagne ces transformations en s'appuyant à la fois sur le cloud et en formant ses collaborateurs afin de devenir des ambassadeurs du numérique.

PublicitéSchneider Electric est engagé depuis quelques années dans une transformation digitale de ses métiers. Le spécialiste de l'électricité et la gestion de l'énergie utilise et intègre notamment l'Internet des objets sur des compteurs ou des transformateurs pour assurer la maintenance prédictive et l'optimisation des machines. Cette évolution implique que les employés soient à l'aise avec ces technologies. Il faut donc s'y préparer, car les futurs salariés issus de la génération Z vont arriver dès 2020 avec des facilités sur l'usage d'objets connectés ou de dialogue avec des assistants intelligents (chatbots).

Une démarche SaaS et API first

Pour accompagner cette démarche, la DSI de Schneider, Elizabeth Hackenson, a indiqué à nos confrères de CIO.com, s'être appuyée sur le déploiement d'applications SaaS au sein de la société. Du CRM sous Salesforce.com en passant par la signature électronique avec DocuSign et l'outil de collaboration Box, Schneider a modernisé son portefeuille applicatif. Actuellement, 110 000 collaborateurs partagent leurs fichiers via la solution Box y compris des documents critiques tels que les spécifications produits et les contrats commerciaux.

Cette bascule au cloud s'inscrit dans une approche « API first », rapporte la dirigeante. Les applications sont combinées à travers de simples appels d'API, créant ainsi un cadre de travail transparent pour les collaborateurs. « Nous passons d'une pile IT monolithique aux API », souligne-t-elle et d'ajouter, « le cloud nous donne la possibilité de briser les silos et de créer le coeur numérique dont nous avons besoin ».

Former les collaborateurs IT

Si le socle technologique est important, Elizabeth Hackenson travaille sur la facette ressources humaines de la transformation digitale. Elle a mené un programme en partenariat avec la DRH pour évaluer les salariés sur leurs compétences numériques. Ce travail a été mené en premier lieu sur les 2200 collaborateurs de la DSI en les classant comme « citoyen numérique », « disrupteur numérique » et « expert numérique ». Les premiers disposent d'une bonne connaissance des technologies, ils savent accéder aux applications depuis et sur n'importe quel terminal. Les seconds consomment de manière pro-actifs les différentes technologies. Ils peuvent par exemple s'intéresser de leur propre chef du RPA (Robotic Process Automation) pour automatiser les tâches des salariés. Enfin, les experts vont plus loin que les « disrupteurs » en appliquant les technologies à l'ensemble des secteurs d'activité de Schneider et en connaissant les bénéfices commerciaux attendus. « Au lieu d'être de simples preneurs d'ordre, ils changent véritablement la donne », constate Elizabeth Hackenson.

Cette dernière a l'ambition que son « groupe de 2 200 collaborateurs IT passe de citoyens numériques, à disrupteur et à expert ». A cette fin, elle forme l'ensemble des personnes au cloud, l'IA, le machine learning et le RPA. De plus, dans le développement logiciel, la DSI ne veut plus d'applications incompatibles avec les terminaux mobiles. Dans le domaine du RPA, les salariés de Schneider pourront automatiser les tickets d'incident et les requêtes aux RH, services financiers et autres bases de connaissance de l'entreprise. Les chatbots peuvent également aider dans cette démarche. En filigrane, la DSI souhaite que chaque collaborateur puisse épouser la stratégie numérique de Schneider. « J'aide les gens à comprendre : dans quelle mesure suis-je important dans cette aventure et devenir un leader du numérique dans le domaine de la gestion de l'énergie ? », conclut-elle.

PublicitéArticle de Clint Boulton/CIO.com (adapté et traduit par Jacques Cheminat)

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