Le DSI de Travis Perkins va organiser un hackathon par trimestre

Pour stimuler l'innovation, Neil Pearce, DSI du distributeur anglais Travis Perkins spécialisé en matériaux et équipement de la maison, va organiser un hackathon par trimestre.
PublicitéLe DSI de Travis Perkins, distributeur anglais spécialisé en matériaux et équipement de la maison, Neil Pearce, a consacré une grande partie de son année 2016 à analyser comment l'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle pouvaient conduire à la transformation numérique dans son entreprise. En fin d'année, il a décidé avec son équipe d'organiser un hackathon pour comprendre comment la technologie pourrait améliorer l'expérience client en utilisant les plates-formes fournies par Google et IBM.
« À l'heure actuelle, explique Neil Pearce, nous travaillons beaucoup sur des systèmes très anciens, construits en interne dans les années 80. Au cours des 18 derniers mois, nous avons prévu de nous en dégager. L'idée du hackathon était de commencer à nous diriger vers un nouveau paysage informatique et évidemment de jouer et d'expérimenter avec de nouvelles technologies ». Neil Pearce cite en particulier l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle et la réalité augmentée.
Pour ce hackathon, le personnel de la DSI a été divisé en quatre groupes, chargés de travailler sur l'expérience client à l'aide des technologies de Google et d'IBM. Tous ont choisi d'examiner le potentiel de la reconnaissance d'images, pour l'identification des produits et l'élaboration des catalogues. L'une des équipes a utilisé l'intelligence artificielle Watson d'IBM pour reconnaître un seul produit : les pinces. Watson a par exemple été nourri d'une variété de photos, pour développer une application qui permettrait à une caméra de reconnaître une paire de pinces spécifiques.
IBM Watson analyse les commentaires laissés sur le site
Le but de Neil Pearce est de développer des utilisations commerciales, mais il reconnaît que la technologie n'est pas encore entièrement apprivoisée. « Nous avons encore du travail à faire, et nous avançons avec Google et IBM, mais aussi avec Amazon, sur la façon dont nous pouvons développer nos idées et les appliquer sur les produits que nous plaçons entre les mains de nos clients ». Neil Pearce et son équipe développent également un outil pour choisir le type de brique nécessaire quand on veut étendre une construction, la reconnaissance d'image le permet en quelques secondes. Ils utilisent également IBM Watson pour analyser automatiquement les commentaires laissés sur le site.
Le hackathon prépare le personnel à intégrer l'innovation dans l'organisation. Neil Pearce veut que les dirigeants poussent systématiquement le personnel à jouer avec la technologie. Il affirme ainsi : « le grand défi est d'aider une entreprise vieille de 200 ans à voir les possibilités que la technologie peut lui ouvrir. Je suis convaincu que vous pouvez apprendre beaucoup mieux en jouant et en expérimentant ». Il veut que les mentalités changent en essayant de nouvelles choses et en reconnaissant que le résultat initial n'est pas la seule mesure de succès. Neil Pearce a décidé de faire un hackathon par trimestre, et a déjà prévu le prochain pour le mois de mars.
PublicitéToute l'infrastructure est sur AWS
Pour le système d'information existant, Travis Perkins a poussé toute l'infrastructure Web de l'entreprise sur Amazon Web Services pour automatiser son SI. « Les gars arrivent le matin, ils poussent un bouton et tous les environnements de développement et de test, sur 700 serveurs au total, tournent. En fin de journée, ils poussent un autre bouton et tout s'arrête, nous ne payons pas pour le fonctionnement la nuit ».
« Cela nous rend plus efficaces et signifie également que nous avons des environnements propres pour travailler tous les jours. L'approche de la société envers DevOps, le cloud et l'open source, occupe tous les esprits à la DSI. L'équipe expérimente également le potentiel de la réalité augmentée pour résoudre des problèmes comme l'identification des produits, leur numérisation et leur ajout dans un panier. L'idée est d'éviter les codes à barres manuels et de garder les mains libres. »
Thomas Macaulay / IDG News Services (traduit et adapté par Didier Barathon)
Article rédigé par

IDG News Service,
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