La banque Standard Chartered va utiliser la blockchain

Le DSI de la banque Standard Chartered, Michael Gorriz, veut utiliser la blockchain pour gérer les identités clients.
PublicitéAprès sept années passées chez Daimler à Stuttgart comme DSI, Michael Gorriz a rejoint la banque Standard Chartered, basée à Singapour, comme DSI groupe. L'un de ses projets majeurs porte sur l'identité numérique : il l'a veut universelle, à travers la blockchain. Michael Gorriz croit qu'une identité numérique universelle est possible, et que les institutions financières peuvent jouer un rôle moteur.
Le DSI de la banque explore un certain nombre d'initiatives, y compris un projet de preuve de concept avec la fintech KYC-Chain. La technologie blockchain permettrait à Standard Chartered « de reconnaître et de vérifier les identités des clients de manière fiable et sans relâche », estime Michael Gorriz, « elle assure aux entités qui sont indépendantes l'une de l'autre de s'appuyer sur la même source d'informations partagée, sécurisée et vérifiable ».
Devenir des authentificateurs d'identités
Standard Chartered est l'une des nombreuses banques à fonder de grands espoirs sur la blockchain. Cette technologie peut aider les banques à devenir des authentificateurs des identités. Ce rôle devient de plus en plus important, car notre vie devient de plus en plus numérique. La majorité d'entre nous effectue déjà des achats en ligne et le nombre de services et de produits auxquels nous avons accès, en les achetant sur le Web, ne fait que progresser. Ce qui laisse place à un réseau complexe d'informations personnelles, qu'une identité numérique universelle pourrait harmoniser.
« Chaque jour, vous êtes invités à créer une nouvelle connexion et à vous identifier, lorsque vous postulez pour un nouveau service, qu'il s'agisse d'achats en ligne ou de livraison », explique Michael Gorriz. Donc, vous devrez probablement vous connecter plusieurs fois par jour et vous souvenir de plusieurs mots de passe. Une identité numérique universelle, rendrait la vie beaucoup plus pratique. Dans un scénario où chacun a une identité numérique universelle, des passeports, des permis de conduire, des certificats de naissance, des documents qui nous identifient dans le monde physique ne seront plus nécessaires ».
Vers un enregistrement unique, décentralisé et immuable
Dans le futur, le contrôle des passeports disparaîtra, l'identité numérique rendra toutes les formes de contrôle d'identité redondants, tandis que les services bancaires deviendront plus simples grâce aux processus robustes de KYC (know your customer). La protection de la sécurité numérique des clients, tout en effectuant toutes les interactions, ne sera pas une tâche facile. La blockchain pourrait fournir la solution en créant un enregistrement unique, décentralisé et immuable.
Michael Gorriz estime que les institutions financières joueront un rôle central dans la gestion de nos futures identités numériques, car elles possèdent déjà l'expertise et les systèmes pour authentifier les informations personnelles et l'expérience de la navigation dans une variété d'organisations complexes à travers le monde. Standard Chartered a aidé à développer un certain nombre d'initiatives pionnières en matière d'identité numérique telles que PayNow à Singapour. Ce système prend en charge les paiements peer-to-peer en utilisant rien de plus que l'identité nationale ou le numéro de téléphone d'un utilisateur.
PublicitéLes banques en pointe sur la blockchain
« Les institutions financières, y compris les banques, ont traditionnellement exercé le rôle de dépositaires de données car elles collectent et vérifient les identités lorsque les clients traitent avec elles », explique le DSI. « Elles ont également établi des opérations transfrontalières. Avec les banques qui agissent déjà comme des magasins de données clients, les institutions financières sont bien placées pour soutenir la création de systèmes d'identité numérique. En outre, les banques sont naturellement incitées à collecter des données précises car la viabilité de leur activité en dépend ».
Article de Thomas Macaulay / IDG News Service (Traduit et adapté par Didier Barathon)
Article rédigé par

IDG News Service,
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