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Placer le client au coeur des processus métier

PublicitéConsidérée comme l'épine dorsale des activités de l'entreprise, le DSI doit veiller au système d'information et le faire évoluer en conséquence. « Seule difficulté : rendre l' infrastructure informatique plus réactive tout en garantissant l'agilité, la rationalisation et la qualité de services » constate David Milot, Directeur du Conseil Technologique pour Unisys. Pour y parvenir, plusieurs étapes sont nécessaires. En terme de virtualisation, des règles de gouvernance sont à respecter. Quelles sont les machines qui doivent être hébergées, les services qu'elles doivent fournir etc. Dans cette perspective, il convient de pouvoir identifier instantanément toutes les conséquences (fonctionnelles, organisationnelles, humaines, techniques...) liées au changement d'une infrastructure. Ce qui sous entend d'être en phase avec les attentes des utilisateurs. L'autre point important concerne les processus métier liés à l'utilisateur. « 67 % des entreprises ayant entrepris des projets de virtualisation ne sont pas satisfaits des résultats et s'étonnent de ne pas voir leur TCO baisser » estime David Milot. La raison est simple : les utilisateurs n'ont pas été pris en compte. Or c'est un moyen de faciliter l'identification et l'élimination des redondances, sources de surcoût. L'étape suivante porte sur les ressources informatiques destinées à automatiser la conduite des processus critiques identifiés au préalable : architecture globale, modèles d'applications, chaînes de traitement, interfaces utilisateurs... Dans cette optique, il est important d'étudier la transformation et l'urbanisation de l'architecture informatique par exemple. Enfin, la dernière étape consiste à étudier l'infrastructure technologique nécessaire au déploiement et à l'exploitation du système d'information tels que les serveurs, les réseaux, ou encore les postes de travail, et les dispositifs de sécurité... « Le modèle d'infrastructure vise à rationaliser les coûts afin de permettre à l'entreprise de concentrer ses investissements sur les applications et les ressources à forte valeur ajoutée » conclut David Milot.

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