Le groupe Lactalis va migrer ses 80 datacenters vers un cloud privé
Le groupe Lactalis, producteur de lait d'envergure mondiale, a annoncé le lancement d'un grand projet de migration de ses 80 datacenters vers un cloud privé interne. Dénommé Lactic, ce projet va démarrer fin 2021 et doit s'achever d'ici 2024.
PublicitéBasé à Laval, en Mayenne, le groupe agroalimentaire Lactalis a annoncé le 24 juin 2021 le lancement de son projet Lactic, une vaste transformation de son infrastructure système back-office. Le groupe prévoit en effet de basculer les données aujourd'hui hébergées dans 80 datacenters dans un cloud privé 100% interne, entre 2021 et 2023. « Nous entamerons le projet par la zone Amériques avec le premier datacenter qui amorcera son implantation fin 2021. In fine, nous passerons de 80 datacenters à 5 paires », a indiqué Laurent Singer, directeur des systèmes d'information du groupe Lactalis. Les 80 datacenters actuels représentent 4 200 serveurs, 40 systèmes d'exploitation différents, 12 500 CPU et 2 Pétaoctets de données. Le programme prévoit la fermeture de 70 datacenters existants, aujourd'hui en partie opérés par un prestataire externe. Les dix restants, deux par continent, ont vocation à accueillir l'infrastructure de cloud privé. Les infrastructures liées à la gestion de la production et à la logistique resteront, elles, opérées en local.
Plutôt que d'opter pour une approche hybride, le groupe a choisi de passer l'ensemble de ses systèmes back-office sur un cloud privé. Cette décision a été motivée par un existant qui compte de nombreux systèmes historiques différents, issus des nombreuses acquisitions réalisées par le groupe (115 au cours des 15 dernières années). La cohabitation de ce patrimoine avec une solution de cloud public se révélait trop complexe. Lactalis souhaite aussi profiter de cette internalisation pour développer les compétences au sein des différents métiers de la DSI du groupe. Lactalis Informatique sert en effet 35 000 utilisateurs dans plus de 80 pays, grâce à un réseau d'une centaine d'experts en infrastructures issus de plus de 30 pays. Un plan de formation renforcé est prévu pour ces experts internes.
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