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HSBC teste le cloud pour traiter son Big Data

HSBC teste le cloud pour traiter son Big Data
Après AWS et Microsoft, Darryl West, DSI d'HSBC choisit Google

HSBC utilise de plus en plus le cloud public : AWS, Microsoft et maintenant Google pour le Big Data. Son DSI,  Darryl West, motive cette orientation.

PublicitéLe DSI de HSBC, Darryl West, a expliqué lors de la conférence Google Cloud Next, du 8 au 10 mars 2017 à San Francisco, pourquoi il engageait un projet pilote de cloud computing avec Google.  La banque travaille avec Google depuis six mois. Ce cloud public lui servira pour ses outils d'analyse de données et d'apprentissage automatique. Une victoire importante pour Google, critiqué pour son manque de clients de référence dans l'entreprise, en dehors d'un petit carré : SnapChat, Evernote, Niantic et Spotify.

Darryl West a expliqué que le passage au cloud est motivé par le besoin de comprendre les volumes croissants de données. En 2014, cela représentait 56 Po. Ce chiffre a depuis doublé, atteignant plus de 100 Po. « Ce qui se passe, c'est que nos clients adoptent le numérique de manière plus agressive », a-t-il déclaré aux participants de la conférence. « Et nous recueillons beaucoup plus de données sur la façon dont nos clients interagissent avec nous. Une fois ces données intégrées, nous en avons un aperçu large. Ce que nous devons faire en tant que banque, c'est de travailler avec des partenaires pour nous permettre de comprendre ce qui se passe avec ces données et d'en tirer les leçons pour mieux gérer l'entreprise ».

De l'infrastructure existante au cloud public

Pour Darryl West, l'itinéraire de la banque vers le cloud est similaire à celui suivi par beaucoup de grandes entreprises. HSBC s'est appuyé sur des infrastructures existantes, comme les mainframes. Mais, bien que fiables, ils ne disposent pas des structures de base de données nécessaires à l'apprentissage automatique ou à l'analyse avancée. Il y a trois ans, la banque a commencé à adopter la plate-forme analytique open source Hadoop pour obtenir un meilleur aperçu de ses données. Selon Darryl West, ce fut « une route difficile » à suivre. « Nous avons dû fournir de grandes infrastructures physiques, poursuit-il, construire nos centres de données et embaucher de nouvelles personnes talentueuses qui ont une compréhension de ces nouvelles technologies ».

Il a signalé que le croisement des données, avec les volumes souhaités, serait difficile tant que la banque compterait uniquement sur sa propre infrastructure de centre de données. « Nous avons réfléchi très soigneusement au cours de la dernière année et nous nous sommes dit, qu'au coeur de notre activité, nous sommes une banque, mais nous avons également une importante filiale de services IT intégrée. La question que je posais aux équipes était de savoir si nous pouvions vraiment rivaliser avec les fournisseurs de cloud computing du marché, des gens comme Google. Pouvions-nous faire aussi bien qu'eux ? »

Une stratégie « cloud first »

HSBC a finalement choisi une stratégie « cloud first ». Elle a commencé en ciblant des cas d'utilisation impliquant de très grands ensembles de données, qui nécessitent des capacités informatiques très fortes, sur des périodes courtes. L'une des applications concerne le blanchiment d'argent. La banque est en cours d'analyse de son énorme ensemble de données, analyse nécessitant une grande capacité de calcul pour mettre en évidence ce qui ressemble à une activité néfaste au sein de sa clientèle. Il s'agit d'une application qui exige clairement des ensembles de données massifs, une grande capacité de calcul, mais aussi une capacité en machine learning.  Une autre application testée concerne la simulation de risque.

PublicitéHSBC utilise déjà AWS pour le développement et les tests. La banque travaille également avec Microsoft Azure. Elle utilise Oracle pour du SaaS. HSBC travaille avec tous les grands fournisseurs de cloud, souligne Darryl West et poursuivra une stratégie «hybride», en identifiant les forces et les faiblesses de chaque fournisseur.  « Nous en sommes au début de notre relation avec Google, nous sommes toujours en mode pilote et nous espérons aboutir à une mise en production dans les prochaines semaines car notre expérience, jusqu'à présent, a été très positive ».

Article de Matthew Finnegan / IDG New Service (traduit et adapté par Didier Barathon)

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