Stratégie

Comment les DSI trouvent des conseillers de confiance

Comment les DSI trouvent des conseillers de confiance
Julia Andreson, DSI de Smithfield Foods, a consolidé plusieurs ERP en choisissant de bons partenaires.

Avec la transformation numérique, les DSI s'appuient souvent sur des conseillers, des collaborateurs ou des fournisseurs de confiance. Mais trouver les bons n'est pas chose aisée, comme l'explique nos confrères de CIO.com.

PublicitéIls sont parfois les hommes de l'ombre, les chevilles ouvrières des responsables informatiques. Des hommes ou des femmes de confiance pour accompagner les DSI dans les chantiers issus de la transformation numérique. Or selon nos confrères de CIO.com, trouver ses perles devient de plus en plus rare. Les sociétés de conseils traditionnelles ont du mal à suivre le rythme de changement imposé par l'évolution digitale, explique Mihai Strusievici, directeur de l'IT chez le spécialiste de l'immobilier d'entreprise, Colliers International pour l'Amérique du Nord. Le dirigeant souligne qu'il est difficile de trouver des consultants combinant des connaissances approfondies du secteur immobilier et l'application des technologies aux activités de Colliers International.

Dans une étude menée par IDG sur les DSI, 90% des répondants ont déclaré compter sur « les conseillers de confiance », pour naviguer dans les nouvelles technologies, les processus et les méthodologies. Derrière ce rôle se cache différents profils : fournisseurs, consultants, amis et anciens collègues du secteur. Mais comment développer une réseau de conseillers de confiance et quels sont les défis d'une telle démarche ?

Trouver un partenaire

Pour Chad Sheridan, en charge des opérations et de la livraison des services auprès de la production agricole et du Conservation Business Center de l'USDA (ministère de l'agriculture), « les sanctions pour avoir parier sur des mauvaises technologies et des mauvais partenaires techniques peuvent être existentielles ». Il travaille en étroite collaboration avec des fournisseurs stratégiques comme Microsoft, Salesforce et ServiceNow, ainsi que d'autres entités commerciales ne relevant pas du gouvernement fédéral. Le responsable rencontre également des investisseurs en capital-risque (Andressen Horowitz et Insight Venture Partners) pour savoir dans quelles technologies et quelles start-ups ils investissent.
Ensuite, il a des conseillers de confiance, qui « valent de l'or » et recruter au fil du temps. On retrouve une poignée d'anciens collègues rencontrés au long de sa carrière avec lesquels il peut avoir des discussions « à bâtons rompus ». Ces conseillers aident Chad Sheridan à trouver les angles morts sur les projets technologiques, les recrutements, les processus, etc.

S'appuyer sur les fournisseurs

Les fournisseurs importants peuvent être des conseillers précieux dans le cadre d'initiatives technologiques majeures. Ils ont un intérêt direct à ce que les projets IT soient menés à bien. La DSI, Julia Andreson de Smithfield Foods, acteur mondial de la transformation de viande de porc, s'est appuyée sur Virtustream, filiale de Dell Technologies pour consolider plusieurs ERP sur une seule instance SAP S/4 Hana. Le fournisseur s'est révélé être un partenaire de confiance pour aider à Smithfield à élaborer une stratégie multi-cloud incluant Enteprise Cloud de Virtustream, dans lequel Hana est hébergé, ainsi que Microsoft Azure et AWS. « La proposition de valeur pour Virtustream était pour leur expertise et leur compréhension sur la manière d'intégrer des applications critiques », explique Julia Anderson. Concrètement, le fournisseur a activé Hana sans interrompre les opérations commerciales tout en contrôlant les coûts et l'usage de l'instance. Avec ce partenariat, la DSI estime que la société va économiser 3 millions de dollars au cours des trois prochaines années. Au-delà de cette migration, Julia Anderson bénéficie d'un accès rapide à la roadmap de Virtustream.

PublicitéLe soutien des agences digitales

L'expérience de Julia Anderson est un cas à part et certains déploiements d'ERP ne se déroulent pas aussi facilement. Ce qui ramène à la question posée par Mihai Strusievici : comment un DSI peut-il savoir à qui faire confiance ? Selon le directeur IT de Colliers International, la transformation digitale impose de s'occuper de sujets allant des migrations ERP aux évolutions technologiques comme l'IA. Néanmoins pour certains DSI, il peut être difficile de jongler sur l'ensemble des demandes. La réponse peut résider dans des agences digitales qui aident DSI, CTO et autres responsables de projets IT à concrétiser la transformation numérique.

CIO.com cite l'exemple du cabinet Slalom Build, qui applique les méthodes agiles, le DevOps et le thinking design pour accompagner la transformation digitale de ses clients,Hyatt, T-Mobile, John Deere ou Terradata. Pour ce dernier, il a construit et vendu une solution SaaS sur AWS. Démarrant sur du développement agile, les équipes de Slalom Build ont ensuite transmis leurs connaissances aux ingénieurs de Teradata avant de leur céder les rênes du projet. « Ils ont fondamentalement changé leur business model », souligne Mike Cowden, directeur général de l'agence.

Article écrit par Clint Boulton/CIO.com. Traduit et adapté par Jacques Cheminat

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