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Marks & Spencer réduit sa complexité IT grâce au cloud hybride

Marks & Spencer réduit sa complexité IT grâce au cloud hybride
Pour gérer un SI devenu trop complexe, Marks & Spencer s'engage dans le cloud hybride.

Marks & Spencer passe au cloud hybride avec AWS, Azure, NSx de VMware et bientôt les conteneurs.

PublicitéMarks and Spencer (M&S) a construit un important parc informatique, avec des systèmes existants et des infrastructures plus modernes créées pour soutenir de nouvelles initiatives, lancées au fil des années, avec le développement des ventes en ligne et de nouveaux services bancaires. La gestion d'un environnement aussi complexe peut représenter un défi pour la DSI de l'entreprise de détail, qui poursuit une stratégie de «cloud-first».

«Nous avons un système informatique bidimensionnel», a déclaré Glen Larkin, architecte technique chez Marks and Spencer, lors du salon Cloud Expo à Londres mi-mars 2017. «Nous sommes arrivés à un point où les deux éléments sont devenus si importants qu'il y a beaucoup de doublons, notre défi est désormais de les éviter».

Les applications du distributeur sont actuellement réparties dans divers environnements d'infrastructure : des centres de données internes qui utilisent les outils de cloud privé VMware, des installations de colocation, ainsi que du cloud public avec Amazon Web Services et Microsoft Azure. Pour Glen Larkin, un mélange de ressources privées et publiques dans le cloud est logique dans le cadre d'un processus plus long de modernisation des systèmes.

Cloud d'abord

La migration des charges de travail vers le cloud se passe étape par étape, avec une variété de modèles de livraison en fonction de l'application. « Notre stratégie est de mettre dans le cloud les applications qui sont les plus adaptées pour y aller. Si c'est quelque chose que nous pouvons acheter en SaaS, alors nous le ferons. Si c'est une plate-forme en tant que service, nous allons demander aux développeurs de choisir la meilleure plate-forme en tant que service. »

Les migrations des charges de travail sont régies par des méthodes en place dans l'entreprise. «Plutôt que de laisser le cloud croître de manière organique dans le temps, nous avons une stratégie par application, chacune d'elles doit être regardée sur cinq ans. C'est notre stratégie qui pousse naturellement tout l'environnement vers le bon cloud. Je ne pense pas que le cloud soit le début et la fin de tout ».

Pour ses systèmes sur site, M&S a investi dans NSX de VMware, pour obtenir plus de contrôle sur la façon dont les données sont gérées en interne. Glen Larkin a estimé : «Pendant longtemps, tout le monde pensait que si on mettait tout dans un seul endroit, on savait où le retrouver et que c'était sécurisé. Mais pour faire des changements et pour s'adapter, on pense à la fois à l'application et à l'infrastructure. »

NSX offre un avantage en sécurité

NSX permet au personnel informatique de mettre les contrôles de sécurité non seulement autour des applications individuelles, mais dans les applications et les écosystèmes de données. « Ils sont tous ensemble, ils peuvent se parler entre eux, mais ils sont beaucoup plus denses et les choses peuvent être plus transitoires qu'elles ne l'étaient auparavant. C'est intrinsèquement plus sûr, plus flexible aussi, en décomposant ce monolithe. »

PublicitéCela signifie que différentes applications peuvent être traitées différemment selon le besoin. « Si ce sont les données sur les clients, nous savons que nous allons donner beaucoup plus de rigueur que pour une charge de travail de développement.»

Dernier point, Marks and Spencer considère la conteneurisation comme un moyen de moderniser la livraison des applications. Cependant, il n'y aura aucune précipitation pour adopter cette technologie. « Nous avons des applications qui ont dix ans d'âge et il faudra beaucoup de temps avant de les remplacer. Ce sera un voyage initiatique pour expliquer que la technologie des conteneurs est plus mature, les compétences plus fortes et le processus valable. Nous avons vérifié la valeur des conteneurs, mais allons-nous mettre les bijoux de la couronne dessus ? Pas encore, mais peut-être dans quelques années. »

Matthew Finnegan / IDG News Service (adapté par Didier Barathon)

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