Business

BEA veut liquéfier les entreprises et administrations

Le BEA Convergence Day 2008 s'est tenu mardi 15 janvier au CNIT, à Paris La Défense. Le mot d'ordre du jour était de rendre les entreprises non plus « agiles » mais « liquides ».

PublicitéLes grand'messes d'éditeurs, du genre des Convergence Day 2008 de BEA, ayant eu lieu le 15 janvier au CNIT, ont leur lot de rituels obligés, comme le discours marketing d'ouverture présentant les concepts commerciaux en vogue. Selon le slogan actuel de BEA, « think liquid », « l'agilité » est aujourd'hui dépassée par la « fluidité » dans la mise du SI au service des utilisateurs et de la compétitivité de l'entreprise. Très logiquement, rendre « fluide » les entreprises est, selon l'éditeur, avant tout une question d'infrastructure informatique. Il s'agit d'utiliser les silos applicatifs existants pour les convertir, grâce aux logiciels de middlewares orientés SOA et de portails collaboratifs (familles Weblogic et Aqualogic...), en services directement exploitables dans les processus métier (variables) des entreprises et administrations. Le principe défendu est de continuer à amortir les lourds investissements dans les actifs logiciels tout en s'adaptant en permanence à la variabilité des besoins métiers. Autrement dit : il s'agit, pour BEA, de transformer une collection de logiciels plus ou moins sclérosés en des services disponibles pour les processus métiers. Des clients exigeants mais satisfaits L'éditeur s'est attachée a présenter des clients aux exigences de disponibilité très élevées et aux besoins d'interopérabilité complexes à satsifaire, comme les cas de Voyages-SNCF.com (intégration du site au SI de l'opérateur ferroviaire), de la Caisse Nationale d'Assurances Maladie (CNAM, bus applicatif unique) ou d'EDF qui a utilisé les produits de BEA pour ouvrir de manière appropriée et suffisante son SI aux fournisseurs alternatifs d'énergie devant utiliser une partie de ses infrastructures. Deux clients sont venus présenter publiquement leurs mises en oeuvre : le GIP MDS (Groupement d'Intérêt Public Modernisation des Déclarations Sociales), représentée par son DG Bernard Hélie, et Amadeus, représenté par Yannick Larose (Senior IT Manager d'Amadeus), le fournisseur de services informatiques pour opérateurs de voyages (notamment le célèbre système de réservations des compagnies aériennes). L'un et l'autre avaient des exigences très élevées en quantité de traitements de données (les systèmes doivent supporter des millions de transactions) et de disponibilité même en cas de forte pointe (par exemple l'arrivée des déclarations sociales annuelles au GIP-MDS). Amadeus a porté ses applications Java en deux mois sur un autre environnement d'exécution moins onéreux mais, après comparaison des résultats de tests, a finalement décidé de rester en production sur l'environnement BEA. Le GIP MDS considère que l'une des forces de ce dernier est sa capacité à être supervisé et administré.

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