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Ressources humaines et clients au coeur des préoccupation des DSI dans le monde

Les résultats de l'étude IBM Global CIO Study 2011 viennent d'être publiés. CEO et CIO partagent à peu près les mêmes préoccupations.

PublicitéTous les deux ans, en alternance annuelle avec une enquête auprès des CEO (DG), IBM mène une enquête mondiale auprès des DSI, l'IBM Global CIO Study 2011. D'autres enquêtes ont lieu selon un rythme similaire, auprès d'autres fonctions (DAF, DRH et bientôt directeurs marketing). A chaque fois, IBM s'intéresse à la vision des professionnels interrogés au sujet de l'IT, notamment en terme de priorités. L'alternance et la succession des études permettent de confronter les opinions des différentes fonctions.

68% des directeurs généraux tendent à considérer que l'IT est vitale au succès de l'entreprise, notamment pour lui permettre de retrouver de la croissance. « En 2009, outre la pression sur les coûts, les DSI devaient associer dextérité et efficacité opérationnelles mais, en 2011, il s'agit surtout d'accompagner le retour à la croissance » souligne Philippe Jarre, directeur général global technology services d'IBM. France. Globalement, il y a très peu de différences entre pays même si certaines sont parfois sensibles.

Trois priorités sont partagées entre DSI et DG : intimité client, compétences humaines et décisionnel. Mais l'ordre de ces trois priorités n'est pas le même. Et il existe sur ce point des particularités en France.

Le client, le client, le client

Pour les DG dans le monde et les DSI français, la priorité est « l'intimité client » (respectivement 88% et 83%), suivie des compétences humaines (81% et 65%) et, en dernier, l'intelligence décisionnelle (76% et 64%). Au niveau mondial, les DSI ne placent pas les trois priorités dans le même ordre, plaçant l'intelligence décisionnelle en tête (79%), devant l'intimité client (71%) et les compétences humaines (65%).

Au delà du trio de tête, certaines préoccupations sont partagées, comme la gestion des risques (55% des DG, 50% des DSI et 46% des DSI français), l'évolution du business model (57% des DG, 48% des DSI et 44% des DSI français), les évolutions du secteur d'activité (respectivement : 54%, 39% et 35%) ou les nouveaux modèles de croissance (54%, 35% et 26%). D'autres sont spécifiques aux DSI comme les outils collaboratifs et de communication (64% des DSI dans le monde, 60% en France).

Optimiser le présent, préparer l'avenir



Optimiser le présent, préparer l'avenir

Si le rôle du DSI est évidemment de rendre possible la stratégie de l'entreprise, cela se décline d'une part en optimisation de l'existant (51% des DSI optimisent en priorité les processus, 12% accroissent avant tout l'efficience opérationnelle), d'autre part en préparation de l'avenir (innovation pour 16%, transformation de la chaîne de valeur pour 21%). Alex Loth, DSI de la Fédération Française de Tennis, a commenté : « le DSI a un mandat d'innovation, car il lui faut trouver les nouvelles sources de revenus de son entreprise et les nouveaux moyens d'y recourir ».

PublicitéDes priorités technologiques partagées mondialement

Même s'il y a des petites différences entre pays, les priorités technologiques des DSI sont globalement partagées au niveau mondial. En tête vient le décisionnel (83% dans le monde, 78% en France) suivi de la mobilité (74% dans les deux cas), la virtualisation (68% et 69%), le cloud computing (60% et 56%), la gestion des processus métier (60% et 63%), la gestion des risques et de la conformité (58% dans les deux cas), les portails en libre-service (57% et 46%) et enfin les outils collaboratifs et sociaux (55% et 46%).

« Aujourd'hui, l'informatique s'est tellement banalisée que chacun a l'impression d'être informaticien mais ça n'est bien sûr pas le cas » souligne Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone. Pour lui, « le changement est très rapide dans tout et nous sommes tous en train d'apprendre en marchant. Le DSI ne sait pas plus que le directeur marketing comment tirer parti des nouveaux outils sociaux. Nous sommes au coeur d'une révolution sociétale liée à l'émergence du web qui a transformé le quotidien de chacun, pas seulement de la génération Y, et y compris en entreprise. Un DSI ne peut pas plus s'opposer à l'arrivée de nouveaux outils (smartphones, tablettes...) que de ne pas être l'acteur de la transformation de l'entreprise, sous peine de perdre toute crédibilité. »

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