Juridique

Guerre de la maintenance : le club des utilisateurs lâche les avocats sur SAP

Guerre de la maintenance : le club des utilisateurs lâche les avocats sur SAP

L'USF vient d'annoncer qu'il avait mandaté un cabinet d'avocats, ce qui constitue une étape importante dans le conflit entre les utilisateurs et l'éditeur sur la maintenance.

PublicitéLa guerre de la maintenance SAP était passée dans une phase plus calme. Un cessez-le-feu semblait même avoir été signé. Mais un nouveau front vient d'être ouvert en France. L'attaque est partie initialement de l'éditeur SAP qui a décidé l'été dernier de supprimer son contrat de maintenance « bas de gamme » à 17%/an du montant des licences au profit du seul Enterprise Support à 22%. Les utilisateurs mécontents avaient certes grogné mais semblaient s'être fait une raison. Le cessez-le-feu a été d'une durée assez brève. Hier, 8 janvier 2008, en soirée, l'USF (club des Utilisateurs de SAP francophones) a annoncé avoir modérément apprécié que les utilisateurs germanophones aient obtenu des aménagements importants (notamment un maintien du contrat à 17% durant un temps certain) dans cette augmentation alors que SAP avait toujours déclaré impossibles de tels aménagements pour les clients français. L'USF a donc « décidé de missionner un cabinet d'avocats spécialisé pour nous aider à mieux décrypter les aspects juridiques du changement contractuel induit par la nouvelle politique de tarifs de maintenance ». Le nom du cabinet d'avocats en question n'est pas communiqué pour l'instant. L'objectif est de noter des « points de vigilance, applicables lors de la négociation de nouveaux contrats ou lors de la renégociation de contrats en cours afin d'éviter à l'avenir de nouvelles déconvenues. » De manière officieuse, il s'agit également pour certains adhérents de l'USF d'obtenir les arguments juridiques afin de faire pression sur l'éditeur et obtenir satisfaction, y compris le cas échéant devant les tribunaux. Si grogner ne suffit pas, les utilisateurs (ou du moins certains) semblent décider à mordre. Et si un seul obtient satisfaction, l'hallali pourrait alors être général...

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