Analyser les défis de l'entreprise,
pour accélérer sa transformation digitale

Transformation Numérique

Pourquoi le edge computing et l’analytic conditionnent le développement de l’IoT ?

Pourquoi le edge computing et l’analytic conditionnent le développement de l’IoT ?

PublicitéImpossible aujourd’hui de lire une publication sur l’IT qui ne parle pas d’Internet des objets (IoT), balayant de multiples secteurs : santé, compteurs intelligents, supply chain, drones. Les cabinets d’études prédisent de fortes progressions pour ce marché. 35% de taux de croissance annuel composé pour les dispositifs Internet des objets sur le secteur entreprises, selon le Gartner, entre 2013 et 2020. La base installée représenterait 25 milliards d’unités en 2020. IDC estime que les données issues de ces dispositifs d’Internet des objets représenteront 10% des données totales traitées dans le monde, toujours en 2020. Mais, dès cette année 2016, 6,4 milliards d’objets connectés seront utilisés dans le monde, selon Gartner, en hausse de 30% sur 2015.

Derrière ces chiffres, l’Internet des objets trouve son intérêt dans l’exploitation des données, leur collecte, leur intégration dans le big data. Il a le potentiel pour faciliter des prises de décision, en particulier dans la relation avec les individus et le suivi des marchandises à condition d’obtenir des informations exactes, fiables, donc monétisables. Il aboutira à de nouvelles sources de revenus, des économies et une meilleure expérience utilisateur. C’est la richesse des informations utiles, obtenues par l’Internet des objets qui en fait une nouvelle source de valeur et de revenus pour l’entreprise. Plusieurs conditions semblent nécessaires.

La configuration des réseaux doit être changée

Pour gérer ce flot de données venues de l’IoT, la configuration des réseaux qui leur sont dédiés doit être changée. La puissance de calcul par exemple doit se déplacer du centre de donnée au bord des réseaux de l’Internet des objets. Ce qui donne un accès plus rapide aux données pertinentes et nécessite moins de bande passante pour transporter des données non pertinentes au centre de données. L’Internet des objets nécessite également un autre type de connectivité. Elle doit être facilement disponible, donc de faible valeur. Techniquement, cette connectivité signifie une faible consommation d’énergie, un trafic et une bande passante limitée. Il s‘agit d’une connectivité sur un réseau à faible débit.

Publicité L’Internet des objets doit également s’affranchir de l’hétérogénéité des réseaux mobiles. Dans certains cas, minoritaires, l’Internet des objets concerne des périphériques connectés par le propre réseau de l’entreprise, par exemple une connexion Wi-Fi Mesh sur une ou plusieurs usines. Mais, dans la plupart des situations, on se retrouve avec des réseaux très divers, un avion en vol peut envoyer des données par satellite, au sol par Wi-Fi s’il est sur le tarmac, à un réseau de type Sigfox ou LoRa s’il n’a pas de liaison disponible.

Au total, l’Internet des objets va reposer sur cinq points, résume un Livre Blanc de l’ESG, Enterprise Strategy Group, paru au mois de décembre dernier. La base de l’IoT, c’est la connectivité, l’Internet des objets doit passer partout : GSM, Bluetooth, RFID, sans fil, IP. Il doit s’inscrire dans le tryptique sécurité, privacy, gouvernance dans la mesure où il repose sur le rapatriement et le traitement des données et fait appel à de multiples terminaux et des capteurs, nouveaux venus dans le monde IT. L’IoT repose plus encore sur le big data et l’analytic, c’est-à-dire la répartition, la sélection des données (structurées, non structurées) et leur utilisation dans une logique de résultats au service des objectifs de l’entreprise.  L’IoT fait appel au calcul, quatrième point, il peut se retrouver aussi bien dans les terminaux que dans les datacenters. Enfin, l’IoT repose sur des applications spécifiques.

Un éco-système d’un nouveau genre

La mise en musique de cet Internet des objets ne peut se réaliser qu’avec un éco-système d’un nouveau genre. Aux fournisseurs de puces et de capteurs, s’ajoutent les intégrateurs de systèmes M2M et d’applications spécifiques métiers (transport par exemple) et des fournisseurs d’infrastructure. Un deuxième groupe concerne le soft et les services avec les plates-formes de gestion des périphériques, des différents services pour la tarification, des opérateurs chargés du traitement des données, ceux, enfin, qui gèrent la plate-forme de gestion des API.

L’un des axes de HPE pour l’IoT, est de proposer une solution horizontale, capable de gérer la chaîne de bout en bout, du capteur à la donnée, de prendre en charge les nouveaux cas d’utilisation et l’éco-système. HPE veut faciliter par sa solution l’échange et la connexion entre informations hétérogènes. Elle a été annoncée début décembre. L’idée centrale est de déplace rapidement la puissance de calcul, l’acquisition et le traitement des données, vers la bordure des réseaux (le « edge ») de manière à insuffler un accès plus rapide aux données.

L’apport d’Aruba

Cette annonce récente s’est faite en association avec Intel, de manière à permettre aux développeurs la livraison de solutions ouvertes spécifiques au secteur de l’Internet des objets. Microsoft est également dans la boucle, les solutions de HPE (HPE IoT System EL 10 et EL20) étant compatibles avec Microsoft Azure IoT Suite et Windows 10. Aruba, filiale de HPE, assure la partie connecteurs, avec une solution de gestion dans le cloud pour les réseaux Wi-Fi et une combinaison dans ses capteurs de client Wi-Fi et radio Bluetooth. L’apport d’Aruba se traduit également par l’intégration d’HPE Aruba networks WLAN pour gérer les données issues des téléphones mobiles dans la solution IoT de HPE, donc par toute forme de réseau mobile : 2G, 3G, 4G aussi bien que les réseaux purement IoT de type Lora.

Cette manière d’envisager l’Internet des objets et les capacités de la solution permet aux clients, privés ou publics, de réaliser les développements et les bénéfices attendus sur ce secteur. Le déploiement est également accéléré et le coût total de possession réduit avec un investissement limité.

Les projets actuels sont aux prises avec des silos M2M et des coûts opérationnels associés importants. Ils sont difficiles à faire évoluer et peuvent devenir des inhibiteurs de croissance. Dans ce débat, HPE souhaite apporter une autre approche. Sa solution est évolutive avec des composants déjà déployés pour gérer des millions de compteurs d’électricité à Tokyo. 170 opérateurs télécoms dans le monde utilisent les composants de HPE pour gérer l’acquisition des données. Sa solution IoT assure sous forme multi-locataire, le contrôle des données à distance.

Partager cet article

Abonnez-vous à la newsletter CIO

Recevez notre newsletter tous les lundis et jeudis

La question du moment
La politique commerciale de VMware a-t-elle redéfini vos priorités en matière de modernisation des infrastructures ?