Comment choisir son fournisseur d'outil SAM ?
Je suis toujours étonné d'entendre parler de l'ITAM comme d'un concept « nouveau ». Cette pratique existe depuis des décennies et n'a cessé d'évoluer, notamment avec l'arrivée du FinOps. Dans un environnement IT de plus en plus complexe depuis la fin des années 2000 (on-premise, cloud hybride, SaaS, Shadow IT), la gestion des actifs logiciels (SAM) et matériels (HAM) reste essentielle pour les directions informatiques et financières.
L'ITAM n’est donc pas nouveau, mais l'implémentation des bonnes pratiques peut clairement pallier les contraintes budgétaires imposées par les DSI depuis la crise COVID, et ainsi augmenter la performance opérationnelle et la valeur des investissements informatiques.
Mettre en place une telle structure permet non seulement de maîtriser les coûts et d’éviter les risques de non-conformité lors des audits, mais aussi d’apporter une visibilité technique, opérationnelle et financière.
Les DSI font face à de nombreux défis. Le premier concerne la visibilité : il est souvent difficile d’obtenir une vision complète et à jour des logiciels déployés dans l’organisation, notamment avec la multiplication des environnements hybrides et des solutions SaaS. À cela s’ajoute la question de la conformité : la moindre erreur de gestion de licences peut exposer l’entreprise à des risques financiers et juridiques importants lors d’audits éditeurs.
La maîtrise des coûts constitue un autre enjeu majeur, entre licences sur étagère, redondances et abonnements inutilisés qui pèsent sur les budgets informatiques. Par ailleurs, la montée en puissance du cloud et des modèles d’abonnement rend la gestion des licences plus dynamique et complexe.
Ces défis sont accentués par le manque de processus de gouvernance clairs et une sensibilisation encore insuffisante des utilisateurs et des équipes internes. Dans ce contexte, le SAM devient un levier stratégique pour regagner en contrôle, en conformité et en efficacité financière.
Le comparatif récemment publié par USU met bien en lumière ces défis. Une solution ITAM performante ne se limite pas à inventorier les licences, des installations et des usages : elle devient un véritable levier d’optimisation et de gouvernance. Pour les DSI, les responsables de la gestion des actifs logiciels, départements achats et finances, il s’agit d’un outil d’aide à la décision, capable d’éclairer les arbitrages entre licences, abonnements, rationalisation et réallocation budgétaire.
Notre comparatif identifie cinq grands axes d’évaluation : la gestion et l’intégration des données, la conformité et l’optimisation des licences, la couverture SaaS et FinOps, le degré d’automatisation et d’IA, enfin la flexibilité d’exploitation et la tarification. Ces critères dessinent un cadre clair pour comparer les offres du marché et anticiper les besoins de demain.
La qualité des données et la capacité d’intégration déterminent la fiabilité du pilotage. La dimension SaaS et FinOps devient essentielle pour comprendre et maîtriser les coûts liés aux abonnements et aux services cloud. La conformité logicielle et les mécanismes d’optimisation, comme la simulation et le chiffrage selon des critères comme l’usage ou un changement d'architecture virtuelle, permettent d’éviter les mauvaises surprises lors des audits.
L’automatisation et l’IA apportent, quant à elles, un gain de temps considérable, qu’il s’agisse de se connecter aux sources, d’importer et normaliser les données ou de générer des rapports.
L’expertise et la qualité des intégrateurs est également cruciale. USU a choisi d’implémenter ses solutions par ses propres consultants, tous seniors et experts dans leur domaine. Forts de nos 25 ans d’expérience en ITAM, nous avons développé une capacité d’adaptation à des contextes variés et complexes, ainsi qu’une écoute attentive permettant de comprendre précisément les besoins de nos clients. Cette expertise a inspiré notre slogan : “empowered by understanding” (comprendre pour mieux agir).
USU, Flexera (associé à Snow Software dans les comparaisons), et ServiceNow sont les références les plus connues du marché en France.
Dans une optique SAM, USU se distingue par une couverture fonctionnelle large, notamment sur les volets On-Premises, SaaS, Cloud et FinOps. USU met l’accent sur la visibilité complète des actifs, l’optimisation des abonnements, la consolidation des coûts cloud et la détection du Shadow IT. Notre approche ouverte et flexible favorise l’intégration avec les systèmes existants.
Flexera et Snow Software conservent une solide réputation technique et une couverture étendue des éditeurs. Leur force historique sur les environnements on-premises reste un atout, même si leur maturité sur la partie SaaS ou FinOps apparaît parfois moindre que celle de concurrents plus récents. Aussi, le mix de deux solutions logicielles répondant à un même besoin est surprenant selon le Gartner.
Quant à ServiceNow, son intégration native avec les environnements ITSM constitue un avantage évident pour les organisations déjà équipées de la plateforme. En revanche, son module SAM, intégré uniquement par des partenaires -pas tous spécialistes SAM-, nécessite souvent une personnalisation importante et chronophage pour atteindre un niveau de profondeur fonctionnelle (à peine) similaire aux solutions spécialisées.
Avec l'expérience, je peux dire objectivement que la réussite d’un projet ITAM ou SAM ne repose pas uniquement sur la technologie. Elle dépend d’une part de la gouvernance mise en place, existante ou en construction, et de la capacité des équipes à collaborer. La réussite repose également sur la disponibilité et la qualité des données.
Un outil ne remplace pas la méthode : il la rend possible et mesurable. Dans les environnements complexes, où se mêlent licences traditionnelles, abonnements SaaS, Cloud et logiciels à métriques négociées, il est indispensable de disposer d’un inventaire fiable, de processus de normalisation rigoureux et d’une vision consolidée des usages réels.
La solution doit s’intégrer avec les référentiels existants, comme la CMDB, l’ITSM, les ERP ou encore les plateformes cloud.
Les responsables SAM, de leur côté, doivent concentrer leurs efforts sur l’exactitude des inventaires et la capacité à transformer ces données en indicateurs exploitables.
Une collaboration étroite doit être mise en place entre la direction financière et le SAM, un véritable levier FinOps, permettant de lier les dépenses logicielles aux centres de coût, tout en anticipant au plus juste les renouvellements et en limitant les risques d’audit.
Concrètement, mes trois conseils phares seront les suivants :
Tout à fait, dans ce monde inflationniste combiné aux coupes budgétaires, le comparatif met justement en lumière l’importance de la transparence des dépenses. Dans un marché où les coûts d’implémentation et de service peuvent varier fortement, il devient essentiel d’évaluer le coût total de possession dès le départ. Non seulement comparer les fonctionnalités mais aussi examiner les modèles économiques : licences SaaS ou on-premises, services managés, frais de support et d’évolution.
La question du retour sur investissement doit être posée dès la première année, et suivie avec des indicateurs fiables. Les gains générés par une meilleure utilisation des licences, la suppression des redondances et l’optimisation des abonnements doivent compenser rapidement les coûts initiaux. Pour cela, il faut que la solution s’inscrive dans une stratégie de gouvernance pérenne, soutenue par la direction et partagée entre IT, Achats et Finance.
Au-delà du comparatif, une conclusion s’impose : la gestion des actifs logiciels n’est plus une simple activité de conformité, mais un véritable outil de pilotage stratégique. Elle aide les entreprises à rationaliser leurs dépenses, à anticiper les évolutions du modèle cloud et à renforcer la collaboration entre IT et finance.
Le meilleur outil sera celui qui saura s’adapter à la maturité interne de l’organisation, soutenir la montée en compétence des équipes et offrir une visibilité complète sur l’ensemble du patrimoine logiciel, qu’il soit On-Premise, SaaS ou Cloud.
CTO, CIO, SAM Managers, RSSI, acheteurs IT, décideurs du numérique, ne manquez pas la Conférence SAM Paris le 26 mars. Nous y participons en tant que partenaire Premium. Inscription ici !
Mettre en place une telle structure permet non seulement de maîtriser les coûts et d’éviter les risques de non-conformité lors des audits, mais aussi d’apporter une visibilité technique, opérationnelle et financière.
Quels sont selon vous les véritables enjeux pour les DSI, les Software Asset managers et les CFO :
Les DSI font face à de nombreux défis. Le premier concerne la visibilité : il est souvent difficile d’obtenir une vision complète et à jour des logiciels déployés dans l’organisation, notamment avec la multiplication des environnements hybrides et des solutions SaaS. À cela s’ajoute la question de la conformité : la moindre erreur de gestion de licences peut exposer l’entreprise à des risques financiers et juridiques importants lors d’audits éditeurs.
La maîtrise des coûts constitue un autre enjeu majeur, entre licences sur étagère, redondances et abonnements inutilisés qui pèsent sur les budgets informatiques. Par ailleurs, la montée en puissance du cloud et des modèles d’abonnement rend la gestion des licences plus dynamique et complexe.
Ces défis sont accentués par le manque de processus de gouvernance clairs et une sensibilisation encore insuffisante des utilisateurs et des équipes internes. Dans ce contexte, le SAM devient un levier stratégique pour regagner en contrôle, en conformité et en efficacité financière.
Le comparatif récemment publié par USU met bien en lumière ces défis. Une solution ITAM performante ne se limite pas à inventorier les licences, des installations et des usages : elle devient un véritable levier d’optimisation et de gouvernance. Pour les DSI, les responsables de la gestion des actifs logiciels, départements achats et finances, il s’agit d’un outil d’aide à la décision, capable d’éclairer les arbitrages entre licences, abonnements, rationalisation et réallocation budgétaire.
Quels critères départagent les solutions et pourquoi ?
Notre comparatif identifie cinq grands axes d’évaluation : la gestion et l’intégration des données, la conformité et l’optimisation des licences, la couverture SaaS et FinOps, le degré d’automatisation et d’IA, enfin la flexibilité d’exploitation et la tarification. Ces critères dessinent un cadre clair pour comparer les offres du marché et anticiper les besoins de demain.
La qualité des données et la capacité d’intégration déterminent la fiabilité du pilotage. La dimension SaaS et FinOps devient essentielle pour comprendre et maîtriser les coûts liés aux abonnements et aux services cloud. La conformité logicielle et les mécanismes d’optimisation, comme la simulation et le chiffrage selon des critères comme l’usage ou un changement d'architecture virtuelle, permettent d’éviter les mauvaises surprises lors des audits.
L’automatisation et l’IA apportent, quant à elles, un gain de temps considérable, qu’il s’agisse de se connecter aux sources, d’importer et normaliser les données ou de générer des rapports.
L’expertise et la qualité des intégrateurs est également cruciale. USU a choisi d’implémenter ses solutions par ses propres consultants, tous seniors et experts dans leur domaine. Forts de nos 25 ans d’expérience en ITAM, nous avons développé une capacité d’adaptation à des contextes variés et complexes, ainsi qu’une écoute attentive permettant de comprendre précisément les besoins de nos clients. Cette expertise a inspiré notre slogan : “empowered by understanding” (comprendre pour mieux agir).
Pourquoi un focus sur ces 3 acteurs, USU, Flexera/Snow et ServiceNow ?
USU, Flexera (associé à Snow Software dans les comparaisons), et ServiceNow sont les références les plus connues du marché en France.
Dans une optique SAM, USU se distingue par une couverture fonctionnelle large, notamment sur les volets On-Premises, SaaS, Cloud et FinOps. USU met l’accent sur la visibilité complète des actifs, l’optimisation des abonnements, la consolidation des coûts cloud et la détection du Shadow IT. Notre approche ouverte et flexible favorise l’intégration avec les systèmes existants.
Flexera et Snow Software conservent une solide réputation technique et une couverture étendue des éditeurs. Leur force historique sur les environnements on-premises reste un atout, même si leur maturité sur la partie SaaS ou FinOps apparaît parfois moindre que celle de concurrents plus récents. Aussi, le mix de deux solutions logicielles répondant à un même besoin est surprenant selon le Gartner.
Quant à ServiceNow, son intégration native avec les environnements ITSM constitue un avantage évident pour les organisations déjà équipées de la plateforme. En revanche, son module SAM, intégré uniquement par des partenaires -pas tous spécialistes SAM-, nécessite souvent une personnalisation importante et chronophage pour atteindre un niveau de profondeur fonctionnelle (à peine) similaire aux solutions spécialisées.
Que conseillez-vous à vos clients pour réussir un projet SAM ou ITAM ?
Avec l'expérience, je peux dire objectivement que la réussite d’un projet ITAM ou SAM ne repose pas uniquement sur la technologie. Elle dépend d’une part de la gouvernance mise en place, existante ou en construction, et de la capacité des équipes à collaborer. La réussite repose également sur la disponibilité et la qualité des données.
Un outil ne remplace pas la méthode : il la rend possible et mesurable. Dans les environnements complexes, où se mêlent licences traditionnelles, abonnements SaaS, Cloud et logiciels à métriques négociées, il est indispensable de disposer d’un inventaire fiable, de processus de normalisation rigoureux et d’une vision consolidée des usages réels.
La solution doit s’intégrer avec les référentiels existants, comme la CMDB, l’ITSM, les ERP ou encore les plateformes cloud.
Les responsables SAM, de leur côté, doivent concentrer leurs efforts sur l’exactitude des inventaires et la capacité à transformer ces données en indicateurs exploitables.
Une collaboration étroite doit être mise en place entre la direction financière et le SAM, un véritable levier FinOps, permettant de lier les dépenses logicielles aux centres de coût, tout en anticipant au plus juste les renouvellements et en limitant les risques d’audit.
Concrètement, mes trois conseils phares seront les suivants :
- Obtenir un sponsor fort, et collaborer avec les parties prenantes
- Agir en tant que support aux équipes, non pas comme un contrôleur
- Commencer progressivement, mais par les enjeux majeurs
Vous insistez sur la transparence des coûts et sur la vision sur le long terme, c’est bien ça ?
Tout à fait, dans ce monde inflationniste combiné aux coupes budgétaires, le comparatif met justement en lumière l’importance de la transparence des dépenses. Dans un marché où les coûts d’implémentation et de service peuvent varier fortement, il devient essentiel d’évaluer le coût total de possession dès le départ. Non seulement comparer les fonctionnalités mais aussi examiner les modèles économiques : licences SaaS ou on-premises, services managés, frais de support et d’évolution.
La question du retour sur investissement doit être posée dès la première année, et suivie avec des indicateurs fiables. Les gains générés par une meilleure utilisation des licences, la suppression des redondances et l’optimisation des abonnements doivent compenser rapidement les coûts initiaux. Pour cela, il faut que la solution s’inscrive dans une stratégie de gouvernance pérenne, soutenue par la direction et partagée entre IT, Achats et Finance.
Selon vous au-delà des enjeux de conformité quel outil est le plus pertinent pour une organisation ?
Au-delà du comparatif, une conclusion s’impose : la gestion des actifs logiciels n’est plus une simple activité de conformité, mais un véritable outil de pilotage stratégique. Elle aide les entreprises à rationaliser leurs dépenses, à anticiper les évolutions du modèle cloud et à renforcer la collaboration entre IT et finance.
Le meilleur outil sera celui qui saura s’adapter à la maturité interne de l’organisation, soutenir la montée en compétence des équipes et offrir une visibilité complète sur l’ensemble du patrimoine logiciel, qu’il soit On-Premise, SaaS ou Cloud.
CTO, CIO, SAM Managers, RSSI, acheteurs IT, décideurs du numérique, ne manquez pas la Conférence SAM Paris le 26 mars. Nous y participons en tant que partenaire Premium. Inscription ici !
