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Micropole se réorganise et décline sept tendances pour le décisionnel

La SSII continue son développement et anticipe les évolutions de son métier d'origine, le décisionnel.

Publicité« 2012 sera l'année de la convergence entre les pratiques des entreprises et les buzz-words de 2011 tels que <i>social</i> ou <i>big data</i> ainsi que celle de sept tendances pour le décisionnel » a prophétisé Renaud Finaz de Villaine, directeur marketing de la SSII Micropole.

Cette SSII, née autour du décisionnel, s'est progressivement étendue à des domaines comme le e-commerce et la GRC, surtout par voie de croissance externe. En 2011, elle a ainsi acquis la webagency Wide. Elle a récemment décidé de se réorganiser en 5 expertises : le décisionnel (son coeur historique), le e-/m-business, la gestion de l'information client (GRC, MDM orienté client), les PGI (notamment SAP) et enfin une expertise transverse MDM/EIM (gestion des données d'entreprises, gestion des données de référence). Chaque expertise se décline en solutions commercialisées s'appuyant sur des solutions techniques.

Par ailleurs, la SSII s'est donnée d'un pôle consacrée à la recherche et à l'innovation dont le rôle sera double. D'une part, il s'agit de montrer à l'extérieur (clients, analystes...) les nouvelles approches. D'autre part, il s'agit de synthétiser les discours ambiants de façon utilisable par les différentes divisions commerciales.

Cette réorganisation vise en particulier à donner toute sa place à des tendances identifiées comme fortes. C'est notamment le cas du e-commerce en train d'évoluer vers le m-commerce (sur smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles) voire le s-commerce (via les réseaux sociaux) dans le cadre de la tendance SoLoMo (Social, Local, Mobile).

« La scission physique/digital n'existe plus » a cependant rappelé Hortense Rufenacht, directrice associée de Wide. Un client devra donc être reconnu et traité de façon unique quelque soit le canal (Internet, boutique, réseau social...) qu'il utilise à chaque phase du processus d'achat (prise d'information, choix, achat, après-vente...).

Autre soucis pour les commerçants : la multiplication des moyens de paiement. Plus les moyens de paiement acceptés (CB, Paypal, bons d'achats...) seront nombreux, plus le chiffre d'affaires montera. N'accepter que la carte bancaire ne peut pas, dans tous les cas, être suffisant.

Côté GRC, Micropole estime que l'automatisation des tâches répétitives n'est plus le problème principal des entreprises. Désormais, les solutions de GRC doivent apporter de l'intelligence, de la valeur ajoutée.

Sept tendances pour le décisionnel

1) Autonomie des utilisateurs. Les produits doivent permettre aux utilisateurs finaux de manipuler eux-mêmes les données pour générer de nouveaux rapports. De ce fait, la fin d'OLAP pourrait être attendue.

2) Décisionnel mobile. De plus en plus d'utilisateurs veulent accéder aux rapports sur n'importe quel terminal, notamment les tablettes voire les smartphones.

3) Décisionnel social. Les entreprises doivent analyser ce qui se dit sur elles-mêmes et leur environnement, notamment concurrentiel, en particulier via les médias sociaux. Ce décisionnel social se décompose en veille et en gestion de la e-réputation. Il permet aussi de comprendre comment transformer des fans en clients.

4) Data visualisation. Les utilisateurs demandent des outils qui leur permettent de comprendre une situation en un regard, plus facilement qu'avec un graphique de type Excel. Un des apports d'un acteur comme Tableau Software est de proposer le type de graphique le plus à même d'atteindre cet objectif.

5) Big data. Les technologies SQL classiques ne permettent pas de traiter de gros volumes de données, sauf à coûter des fortunes. Hadoop constitue une réponse mutualisée et libre.

6) Data Analysts. Des spécialistes vont émerger en entreprises capables d'associer des compétences outils avec une bonne compréhension des données dans le contexte particulier de l'entreprise considérée.

7) Décisionnel sur moteur de recherche (Search BI). Cette tendance associe les moteurs de recherche de type Exalead au décisionnel via le pricnipe du SBA (search base application). Il pourrait suggérer des axes d'analyse. Par exemple, si l'on cherche à traiter de l'information sur le vin, l'outil pourrait suggérer de distinguer par cépage ou par couleur (rouge/rosé/blanc).