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Le GENCI se dote d'un super-calculateur de 9 Petaflops

Le GENCI se dote d'un super-calculateur de 9 Petaflops
Le supercalculateur commandé par le Genci à Atos/Bull est basé sur la plateforme Sequana X1000, cette dernière ayant une vocation exaflopique à l’horizon 2020. (crédit : D.R.)

Pour succéder au système Curie du TGCC, le Genci renouvelle ses investissements dans la technologie Bull d'Atos. Le constructeur national lui livrera fin 2017 un supercalculateur Sequana dont la puissance approchera les 9 petaflops (en pointe) dans sa première tranche.

PublicitéC'est un supercalculateur Bull Sequana d'une puissance de 8,9 pétaflops - en performance de crête - qui va succéder au système Curie installé au TGCC, le très grand centre de calcul du CEA, à Bruyères-le-Chatel. Dans le cadre d'un contrat remporté auprès du Genci (Grand équipement national de calcul intensif), Atos livrera fin 2017 ce système capable d'exécuter près de 9 millions de milliards d'opérations par seconde. Celui-ci s'appuie sur la plateforme Bull Sequana X1000, qui pourra d'ici 2020 atteindre l'exaflop, soit le milliard de milliards d'opérations par seconde.

Dans sa première tranche de 8,9 pétaflops, ce système de calcul haute performance abritera 124 700 coeurs de calcul avec des capacités de mémoire distribuée approchant les 400 téraoctets. Pour Genci, ce système pétaflopique représentera « le fer de lance » de son engagement dans l'infrastructure européenne de recherche PRACE, indique son PDG Philippe Lavocat dans un communiqué. Il sera mis au service des chercheurs français et européens (dans les domaines de la climatologie, de l'astrophysique, de l'énergie, de la médecine, de la chimie moléculaire, notamment) et ses capacités de calcul seront également accessibles pour les besoins d'utilisateurs industriels, de PME et de start-ups.



Une deuxième tranche à 20 pétaflops courant 2019


Les noeuds de calcul du supercalculateur commandé regroupent 9 cellules Sequana. Celles-ci sont équipées de puces Xeon Skylake-EP et Xeon Phi KNL d'Intel, conçues pour le calcul intensif. Le système s'appuie sur des liaisons BXI (Bull eXascale Interconnect) et Infiniband. Il fonctionne sous l'environnement Bull SCS 5 basé sur Linux Red Hat 7.x et recourt à un cluster de stockage multi-niveaux Lustre qui délivre 300 Go/s pour une volumétrie utile de 5 Pio, précise Atos. Le dispositif de refroidissement par eau à température ambiante repose sur la technologie brevetée Direct Liquid Cooling. Celle-ci permet d'économiser jusqu'à 40% sur la consommation énergétique par rapport à un refroidissement par air. Dans une deuxième tranche, courant 2019, les performances de calcul de ce supercalculateur devraient être étendues à plus de 20 pétaflops, indique Atos.

Le constructeur français est le principal acteur du calcul haute performance en Europe. Parmi les supercalculateurs qu'il a livré dans le monde figurent le Santos Dumont, un système pétaflopique installé au Brésil en 2015 ou, plus récemment, un système teraflopique Bullx commandé par l'institut britannique Pirbright. Le groupe français a également porté à 1,8 pétaflops les capacités du Cartesius (Bull Sequana) du datacenter SURFsara à Amsterdam. Atos compte 22 systèmes au classement Top500 des supercalculateurs installés dans le monde.

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