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Les salariés français inconscients face aux cybermenaces

Les salariés français inconscients face aux cybermenaces

Selon une récente étude pilotée par Cisco, le maillon faible de la cybersécurité est bien le collaborateur interne de l'entreprise, particulièrement en France.

Publicité52% des 12 000 salariés interrogés par Cisco sur la zone Europe/Moyen-Orient/Afrique/Russie pensent que l'attitude des collaborateurs est une menace pour la cybersécurité de leur entreprise. Sur les 1000 répondants en France, ce chiffre tombe à 40%, derrière l'hacktivisme (57%) et la cybercriminalité (46%). En Suisse, le chiffre est de 62% et de 53% en Allemagne ! Ce faible score en France est bien de l'inconscience. En effet, la même étude indique que 82% des répondants français n'ont pas entendu parlé des récentes cybermenaces comme Heartbleed contre 61% en Allemagne et 42% au Royaume-Uni.
Un quart des salariés français ignore si leur entreprise a une politique en matière de cybersécurité (contre 19% en Allemagne et 15% au Royaume-Uni), 53% pensent qu'il y en a une et 22% qu'il n'y en a pas. 48% des Français ne remarquent l'existence d'une telle politique que lorsqu'elle les empêche de faire quelque chose. 27% des Français sont rigoureux chez eux contre... 13% au bureau ! Il est vrai que 40% s'attendent à ce que l'entreprise ait conçu une sécurité globale qui tiendra compte de leur attitude et qui les protégera. 77% des Français jugent d'ailleurs que leur attitude personnelle n'aura pas d'impact significatif sur la cybersécurité de leur entreprise, même si 62% continuent d'utiliser les mêmes mots de passe sur chaque application.
Suite à cette étude, Cisco a défini quatre profils types de collaborateurs sans préciser la proportion de chacun dans la population française. Le premier type, le conscient de la menace connaît les risques liés à la sécurité et s'efforce d'avoir un comportement sûr en ligne. Le bien-intentionné, lui, essaie de se conformer aux politiques de sécurité mais prend des décisions « à l'aveuglette ». A l'inverse, le complaisant attend que l'entreprise fournisse un environnement de sécurité global et donc, ne prend aucune responsabilité individuelle pour la sécurité des données. Enfin, le désabusé-cynique contourne les politiques car il pense que la menace liée à la sécurité est surestimée et que la sécurité informatique l'empêche de travailler.

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