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Le cloud : le mot magique qui fait oublier les bonnes pratiques les plus élémentaires

Le cloud : le mot magique qui fait oublier les bonnes pratiques les plus élémentaires
La Matinée Stratégique « Cloud : de l'achat à la mise en oeuvre » a eu lieu le 5 février 2015.
Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°94 !
Cloud : de l'achat à la mise en oeuvre

Cloud : de l'achat à la mise en oeuvre

Si le cloud est devenu une réalité quotidienne dans les entreprises, sa généralisation entraîne de nouvelles problématiques. Tout ne peut pas être externalisé, les besoins en matière de niveaux de service peuvent varier et l'administration des multiples clouds déployés doit être industrialisée....

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Selon une étude menée par CIO, les entreprises oublient les règles élémentaires de l'externalisation dès que le mot cloud est prononcé.

PublicitéLe cloud est un fait, une banalité. L'adopter ou non, qu'il s'agisse de SaaS (comme la messagerie ou la GRC), de PaaS, ou de IaaS, n'est plus un sujet. Par contre, beaucoup de questions sont oubliées par les entreprises. C'est ce que montre une étude que CIO a menée à l'occasion de la Matinée Stratégique Cloud : de l'achat à la mise en oeuvre, le 5 février 2015.
Si les entreprises, dans leur grande majorité, considèrent la sécurité et la confidentialité des données comme essentielles lorsqu'elles envisagent de recourir à un service de type cloud, l'intégration au système d'information, elle, est souvent oubliée ou négligée.

Le cloud externe est une externalisation

A cela s'ajoutent des problématiques, pourtant parfaitement traitées dans d'autres types d'externalisations, qui sont totalement occultées dès qu'on prononce le mot « cloud ». Que la DSI choisisse ou, déjà, soit consultée avant d'opter pour tel ou tel cloud est loin d'être une évidence. La direction des achats, à l'inverse, voit son rôle assez fortement reconnu. Mais la complexité des contrats de cloud est, elle, négligée : le juriste est ici la cinquième roue du carrosse.
La garantie de niveau de service est elle aussi négligée alors que tous les autres contrats avec des prestataires externes sont en principe très détaillés sur le sujet. La performance du service n'est ainsi que rarement auditée. De même, la réversibilité, nécessaire pour pouvoir changer de fournisseurs, n'est que très peu prise en compte.

Le cloud, royaume de l'amateurisme

D'une manière générale, le cloud semble donc concentrer toutes les mauvaises pratiques sans que cela ne choque personne. Le cloud serait-il le royaume de l'amateurisme, un mot magique qui suffit à éviter de s'astreindre aux bonnes pratiques les plus élémentaires ?

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