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La difficulté du travail de DSI tient au grand écart dans ses attributions

« Le DSI doit concilier l'innovation de demain, l'innovation d'aujourd'hui et savoir faire fonctionner les systèmes d'hier » soupire Jean-Claude Viala, DSI de RTE

PublicitéLe travail du DSI est extrêmement compliqué selon Jean-Claude Viala, DSI de RTE, l'opérateur du réseau de transport d'électricité en France. En effet, le DSI doit disposer de trois savoir-faire très différents : l'esprit de service aux utilisateurs, la capacité à offrir des solutions innovantes aux métiers y compris à des problèmes mal identifiés, et enfin la vision stratégique. Il soupire : « le DSI doit concilier l'innovation de demain, l'innovation d'aujourd'hui et savoir faire fonctionner les systèmes d'hier. »
Le DSI se doit de vendre les bonnes innovations aux métiers mais en s'appuyant sur les produits effectivement disponibles. « Il est avant tout un businessman » juge Jean-Claude Viala. Mais il reconnaît qu'il est parfois plus dur de faire changer les équipes internes de la DSI que les équipes métier.
En 2013, RTE va poursuivre la construction de son cloud privé global avec de gros investissements dans les infrastructures. Cela implique d'achever la virtualisation tant des applications que des postes de travail. RTE va aussi évoluer vers la convergence des communications. Enfin, la DSI de RTE devra affronter un défi désormais courant : la prise en compte des nouveaux terminaux et des nouveaux usages. La question, pour Jean-Claude Viala, n'est pas tant celle du BYOD que celle de la séparation des données personnelles et professionnelles sur tous les terminaux. Au delà, la DSI se voit remise en cause dans ses fondamentaux à cause d'un nouvel équilibre à trouver entre vie privée et vie professionnelle, cet équilibre requérant l'intervention des directions ressources humaines et juridique. Il convient notamment d'apporter la protection adéquate à chaque type de données.

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