Stratégie

L'indépendance financière et les bénévoles au coeur du dynamisme de l'USF

L'indépendance financière et les bénévoles au coeur du dynamisme de l'USF

Claude Molly-Mitton est président de l'USF, l'association des Utilisateurs SAP Francophones, un des plus importants clubs de ce type en France. Pour CIO il revient sur l'utilité et le fonctionnement de ce type d'association.

PublicitéCIO : L'USF est aujourd'hui une des associations d'utilisateurs les plus influentes en France. Pouvez-vous nous rappeler à quoi sert un club de ce genre ?

Claude Molly-Mitton : J'ai l'habitude de définir la fonction de l'USF par cinq verbes: étudier, partager, réfléchir, éduquer et influencer. « Étudier » parce que le club utilisateurs est un endroit privilégié pour obtenir de nombreuses informations. L'USF est constamment en relation avec l'éditeur SAP, que ce soit en France ou avec le siège en Allemagne. Ensuite, « Partager », car c'est l'essence même d'un club utilisateurs. Ses membres se retrouvent pour échanger leurs expériences et s'aider les uns les autres. Pour ce qui est de « Réfléchir », l'USF met par exemple en place des laboratoires de réflexion. Le but est d'approfondir notre connaissance de certains sujets pour progresser. « Éduquer » est aussi une partie importante, car nous publions des guides de bonnes pratiques à destination de nos membres. Enfin, « Influencer », car en nous rassemblant, nous obtenons plus de considération de la part de SAP qui est beaucoup plus attentif à nos demandes. Nous pouvons peser sur les décisions de l'éditeur. Reste que pour être vraiment influent, il faut être complètement indépendant financièrement vis-à-vis de l'éditeur dont nous représentons les utilisateurs.

CIO : Justement, vous abordez la question des financements et notamment de l'indépendance. D'autres associations d'utilisateurs sont partiellement financées par l'éditeur, qu'en est-il de l'USF ?

Claude Molly-Mitton : Hormis pour la convention annuelle (financée par l'ensemble des 80 partenaires), l'USF fonctionne uniquement grâce aux cotisations de ses 3000 membres, et est donc un des rares clubs utilisateurs dans le monde 100 % indépendant de l'éditeur et sans doute le seul en France.

Car ce n'est pas toujours possible. Pour qu'une association d'utilisateurs puisse espérer être indépendante, l'éditeur avec lequel elle travaille doit avoir un nombre critique de clients dans la zone visée.

S'il n'y en a pas suffisamment, l'association ne pourra jamais espérer avoir suffisamment de membres pour n'être financée que par ses cotisations. Elle doit alors s'appuyer sur d'autres moyens de financements.

CIO : Du coup, comment faites-vous pour attirer vos membres et vous développer ?

Claude Molly-Mitton : Nous devons sans cesse leur proposer (...)

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