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Ipsen choisit un décisionnel en SaaS pour accroître sa performance

Ipsen choisit un décisionnel en SaaS pour accroître sa performance

Le laboratoire pharmaceutique devait réagir à de fortes pressions communes à tout son secteur. Il a basculé son décisionnel en SaaS pour accompagner son plan de performance, malgré des difficultés en Chine.

PublicitéIpsen est un laboratoire pharmaceutique encore familial malgré ses plus de 4600 collaborateurs et sa présence dans 35 pays et des produits distribués dans 115 générant 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Six sites de fabrication et trois centres R&D permettent l'activité de l'entreprise. Celle-ci est connue pour des produits sans ordonnance comme le Smecta et des spécialités de traitements lourds, par exemple contre le cancer de la prostate.
« Notre secteur connaît une forte pression sur les prix à cause de l'émergence des produits génériques et des exigences gouvernementales ; les laboratoires pharmaceutiques ont donc à se transformer pour accroître leur performance » indique Raphaël Pousset-Bougère, directeur de la performance d'Ipsen. Il s'exprimait dans le cadre de Microstrategy World 2014 à Barcelone le 8 juillet 2014.
L'IT a été refondue dans une optique de service aux utilisateurs finaux et de contribuer à la stratégie de croissance de l'entreprise. Bien entendu, les coûts devaient être malgré tout maîtrisés. Quatre types d'IT sont considérés : R&D, fabrication, opération/commercial et services transverses.
Initiée en 2012, la démarche « Enterprise Performance Management » repose d'une part sur du décisionnel, d'autre part sur des outils de pilotage financier. Le décisionnel se doit notamment de passer du descriptif au prédictif. De plus, les rapports devaient être accessibles de tous les terminaux.
Pour atteindre ces objectifs, l'entreprise a testé SAP BO, Qlikview et Microstrategy Cloud pour choisir ce dernier, notamment parce que les cabinets d'analystes le plaçait en tête pour le décisionnel mobile. Le pilote a été réalisé sur les études cliniques de la division R&D.
En une semaine, le pilote était opérationnel. Il a été testé durant trois mois avant qu'une décision ne soit prise. Une fois celle-ci actée, la migration vers la nouvelle plate-forme a nécessité un mois, mi-2013. Les utilisateurs finaux peuvent désormais générer eux-mêmes leurs rapports. Le choix du cloud a servi ce point essentiel, au delà de la réduction des coûts par la réduction des infrastructures locales. En effet, la création d'un rapport n'est désormais plus dépendante de la disponibilité des équipes de la DSI. C'est donc le besoin métier qui prime la création ou la modification des rapports.
De plus, chaque implantation locale de l'entreprise peut utiliser la plate-forme centrale mise en place par la DSI. La bascule est actuellement toujours en cours dans le monde. Quelques pays (comme la Chine et la Russie) développent totalement leurs rapports tandis que d'autres adaptent les rapports préparés en central (France, Pays-Bas, Pologne...). Dans tous les cas, cloud oblige, c'est le prestataire qui s'occupe de la disponibilité de l'outil et du respect des niveaux contractuels de service comme de la gestion de la sécurité, notamment pour l'utilisation en mobilité. La seule difficulté a concerné la Chine à cause des limitations d'accès aux services cloud internationaux, limitations qui ont nuit à la performance applicative.
Ipsen n'a cependant pas stocké les données dans le cloud. Les données de santé sont en effet sensibles. Seule la plate-forme de traitement est donc dans le cloud.
Le coût du projet n'a pas été précisé. Bien entendu, le mode SaaS implique qu'il n'y a plus de soucis d'acquisition de licences. Par contre, le recours au cloud a nécessité d'accroître la performance de la connexion à l'annuaire interne LDAP pour que l'application en ligne puisse s'y connecter. Le déploiement mobile a également rencontré quelques difficultés à cause de l'utilisation d'un MDM. Raphaël Pousset-Bougère conclut : « il ne faut pas oublier, lors d'un premier déploiement sur mobile, de prévoir un certain temps pour bien maîtriser le MDM. »

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