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Faire de la responsabilité sociétale et environnementale un levier de performance

Faire de la responsabilité sociétale et environnementale un levier de performance

Quatre ans après la publication de la norme ISO 26000, deux dirigeants de l'Afnbor reviennent sur les évolutions de performance dans les entreprises en appliquant les principes.

Publicité« La prise en compte des attentes sociales et environnementales ne s'oppose pas à la création de valeur ajoutée, qui demeure évidemment l'objectif de toute entreprise » note Fleur Pellerin, à l'époque Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, anciennement en charge de l'économie numérique et aujourd'hui ministre de la Culture, dans la préface de Entreprises performantes et responsables : c'est possible ! qui vient de paraître chez Afnor Editions. Bien au contraire, cette prise en compte peut être un outil de performance. C'est la thèse des deux auteurs, Florence Méaux, directrice générale d'AFNOR Certification, et Alain Jounot qui est directeur commercial de la même structure après avoir été responsable du département innovation en charge du développement du modèle AFAQ 26000.
La publication de la norme ISO 26000 en 2010 est l'aboutissement d'un long cheminement. Si cette norme ne débouche pas sur une certification (contrairement, par exemple, aux ISO 900x), elle donne malgré tout des règles et des lignes directrices pour accompagner les entreprises dans leur démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Elle peut également déboucher sur une évaluation, source des retours traités par les auteurs.
L'ouvrage débute bien sûr par rappeler les principes de la démarche RSE avant de s'intéresser aux motivations réelles des entreprises à se lancer dans une telle démarche (et les freins rencontrés, essentiellement humains) puis sur les modalités d'adoption. Enfin, l'ouvrage ressort le bilan de cette adoption.

La RSE freinée par des réticences face au changement

L'ouvrage est rédigé clairement, sans jargon inutile, avec peu de ruptures dans le texte telles que des listes à puces ou des tableaux. Mais celles-ci sont présentes quand c'est utile. Bien sûr, des schémas présentent les retours chiffrés de l'étude sur la performance des entreprises ayant adopté une démarche de RSE. De la même façon, quelques encadrés permettent de porter un focus sur des prises de position d'interviewés ou sur un point particulier.
Assez curieusement, les PME sont les plus engagées dans les démarches RSE sans être forcément très conscientes de ce qu'elles font. Mais les grandes entreprises sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats. Et en tirent les meilleurs leviers de performance.
Les DSI sont bien sûr concernés par la démarche RSE comme tout cadre dirigeant. Mais il est dommage que l'ouvrage n'aborde pas du tout la question de la gestion DEEE (déchets électroniques, notamment informatiques) qui les concerne plus spécifiquement.

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