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CXP - PAC : un mariage pour accompagner la transformation numérique des entreprises

CXP - PAC : un mariage pour accompagner la transformation numérique des entreprises

En se rapprochant, le CXP et Pierre Audoin Consultants vont constituer un cabinet de 140 collaborateurs spécialisés dans le conseil, l'analyse et les études de marché sur les logiciels et services informatiques. Pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique, le nouvel ensemble entend peser en Europe face aux cabinets anglo-saxons.

En photo : Laurent Calot, président du directoire du CXP.

PublicitéLe CXP et PAC, deux cabinets d'analyse bien connus dans le paysage français du secteur informatique, réunissent leurs forces. C'est le CXP, spécialisé sur le conseil en logiciels applicatifs, qui acquiert Pierre Audoin Consultants, cabinet de conseil et d'études sur le marché des logiciels et des services. La prise de contact avec PAC a été entamée depuis quelques mois déjà, nous a expliqué Laurent Calot, président du directoire du CXP. Les deux sociétés ont déjà noué une collaboration dans certains domaines.

« Ma vision du marché est claire, il y a un rapprochement inéluctable entre les éditeurs de logiciels et les fournisseurs de services qui interviennent sur le logiciel, avec le développement du cloud qui établit de plus en plus de passerelles entre les deux », souligne Laurent Calot. Il pointe notamment les intégrateurs qui réalisent de plus en plus de solutions métiers dans le sillage du cloud. Dans ce contexte, rapprocher le CXP et PAC établit une "complétude des compétences" pour leurs clients respectifs, qu'il s'agisse de directions informatiques ou métiers. « Par la nature de nos expertises, nous avons peu de conflits d'intérêts et pas du tout de cannibalisation des compétences et des cibles clients », pointe Laurent Calot. « Nos deux structures ont le même ADN d'analystes réalisant des études et des prestations de conseil ». Les deux sociétés ont une implantation européenne, principalement en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. « Nous sommes présents dans 8 pays avec 17 bureaux, y compris en Inde et aux Etats-Unis », précise le dirigeant qui conserve la présidence du directoire pour le groupe ainsi constitué. Frédéric Munch, PDG de PAC, devient membre du directoire du CXP Group. Ensemble, le CXP et PAC vont réunir 140 collaborateurs. Ils revendiquent l'accompagnement de 1 500 clients par an dans le choix et l'optimisation de leurs solutions logicielles.

Une équipe spécialisée sur le big data avec BARC



Une équipe spécialisée sur le big data avec BARC

En 2011, le CXP a racheté BARC, un cabinet allemand de 35 personnes spécialisé sur le marché des outils analytiques et du big data. « Nous avons une très forte complémentarité dans ce domaine », indique Laurent Calot. « Nous sommes prescripteurs référents dans les solutions logicielles, mais cela ne suffit pas. De plus en plus nos clients nous demandent quelles sociétés de services peuvent les accompagner dans leur transformation numérique. C'est là où intervient l'expertise de PAC dans le domaine des ESN, des fournisseurs de services. Nous sommes très complémentaires. Nous allons intervenir sur la partie transformation numérique des entreprises et couvrir une grande partie des technologies SMAC (social, mobile, analytique, cloud). »

Publicité Les trois marques, CXP, BARC et PAC, seront gardées. "Pour des raisons assez évidentes de réputation sur nos marchés respectifs", précise le président en ajoutant que le nouveau groupe travaillera ensuite sur ces marques. Le montant du rachat n'est pas indiqué, les actionnaires ne souhaitant pas le communiquer. 

« Peu d'entreprises ont cette analyse en Europe continentale, nous avons une carte à jouer », souligne Laurent Calot en signalant l'accueil favorable du rapprochement des deux cabinets manifesté par plusieurs grands acteurs de l'industrie informatique en France, dont celui de Paul Hermelin, PDG de Capgemini, de Patrick Bertrand, DG de Cegid, François Enaud, gérant de Steria, ou encore Pierre-Marie Le Huchet, PDG de Berger Levrault, qui expriment l'intérêt de voir se créer un acteur couvrant l'ensemble de l'écosystème du numérique et capable de peser sur le marché européen face aux cabinets anglo-saxons. 

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