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Comment les mouvements politiques utilisent les réseaux sociaux propres

Comment les mouvements politiques utilisent les réseaux sociaux propres

Autant que les entreprises, les organisations politiques sont confrontées aux nouveaux médias sociaux, les utilisent ou les subissent. Le cabinet Useo consacre une étude aux impacts organisationnels de cette nouveauté.

PublicitéSi les premières expériences d'outils sociaux en ligne à des fins politiques datent de la fin du vingtième siècle (notamment par le mouvement Attac), le développement de ces outils a été progressif au cours des dix dernières années. Certains leaders politiques en ont même fait un différenciateur, comme Howard Dean et Barack Obama aux Etats-Unis ou Ségolène Royal en France. Le cabinet Useo, spécialisé dans l'étude et le conseil autour des outils sociaux, vient de publier une étude sur les Réseaux Sociaux des Mouvements Politiques (RSMP). Ceux-ci sont, selon Uséo, appelés à jouer un rôle prépondérant pour la campagne des élections présidentielles de 2012. A l'inverse, la diffusion d'informations avec des outils comme Facebook ou Twitter n'a pas été spécialement étudiée.

Constatant que les hommes politiques doivent profondément revoir leurs pratiques à cause des impacts des RSMP sur les organisations, le cabinet parle d'une « acculturation de nos démocraties modernes ». Au même titre que les entreprises face aux Réseaux Sociaux d'Entreprises (RSE), les mouvements politiques se trouvent en effet confrontés, par exemple, à l'aplatissement des hiérarchies et à la collaboration en ligne généralisée. Pour les auteurs, les mouvements politiques ont largement adopté ces outils (malgré des échecs retentissants comme à l'UMP) et ont, de ce point de vue, une plus grande maturité que les entreprises privées.

Plusieurs RSMP sont étudiés en détail par le cabinet Useo dans sa publication. Les fonctionnalités de ceux-ci sont ainsi détaillées selon leur capacité à permettre l'organisation d'activités, à partager de l'information, à développer des liens entre militants, à débattre, etc. Le cabinet a veillé à équilibrer son étude entre la droite (Epicentre, Les Démocrates, Villepincom.net), les écologistes (Europe Ecologie) et la gauche (L'Autre Gauche, Désirs d'Avenir, La Coopol). Les « créateurs de possibles » de l'UMP avait fermé avant le lancement de l'étude mais a été positionné dans les graphes autant que possible, montrant ainsi que les raisons de l'échec pouvaient être liées à ses fonctionnalités mêmes.

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